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Introducción
Antes de la reconquista de Jerusalén por parte de los cruzados en 1099, se había creado un hospital para leprosos a las puertas de la ciudad santa y colocado bajo el patrocinio de San Lázaro. Durante las cruzadas, los religiosos que sirven a este hospital crearán alrededor de 1060 una Orden religiosa militar compuesta por hospitalarios monjes-soldados, la Orden de San Lázaro de Jerusalén, cuyos Caballeros llevaban la costumbre, a la altura del pecho, un gran Cruz de tela verde. La Orden dividió su actividad entre obras de guerra y misericordia.
La Orden de San Lázaro de Jerusalén
La Orden de San Lázaro de Jerusalén o la Orden del Hospital de San Lázaro de Jerusalén , es una orden de hospitalización fundada en Jerusalén en los siglos xi ° y xii ° para albergar a los peregrinos que sufren de lepra, que se abrirá los cruzados y leprosos durante las cruzadas llamadas lazaritas. Algunos de sus caballeros leprosos participan en la defensa de los estados latinos del este.
Después de la pérdida de Tierra Santa , la orden se reagrupa en Francia alrededor de su gran maestro en la comandancia de Boigny-sur-Bionne hasta la confiscación de todos sus bienes en Francia durante la Revolución.
Después de salir de Palestina, la orden sobrevivió en la oscuridad en varios lugares, incluidos Italia y Francia. En 1572, la orden se colocó bajo la protección del duque de Saboya y se fusionó con la Orden de San-Mauricio de esa casa, y se convirtió en una de las órdenes dinásticas de Saboya y más tarde Italia.
Ordre royal de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem
La rama francesa, sin embargo, se negó a obedecer la bula papal y continuó existiendo. Fue fusionada en 1608 con la orden recién creada de Notre-Dame du Mont-Carmel (fundada por rey Enrique IV de Francia en 1604 para publicitar su conversión al catolicismo) con la aprobación del Papa en 1668.
Louis XIV se fusionó en esta orden con la orden de Saint- Esprit de Montpellier (1711) y las fraternidades de Saint-Sépulcre (fundada en 1317 por Luis de Borbon) y Saint-Antoine.
La Orden de San-Lázaro et Notre-Dame du Mont-Carmel se colocó en 1757 bajo la protección del rey francés, quien se hizo soberano y convirtió a su nieto de 3 años en el gran maestro del duque de Berry (futuro Luis XVI); más tarde, en 1773. otro nieto, el conde de Provenza (futuro Luis XVIII) se convirtió en gran maestro a la edad de 16 años.
Bajo los reyes franceses, la orden se usó principalmente como fuente de citas para ocupar puestos de ciruela, tanto abbés-commenditaires que eran abades solo de nombre y en la recaudación de los ingresos de sus abadías. Ambas órdenes dejaron de otorgarse después de que fueron abolidas el 30 de julio de 1791 y sus estados nacionalizados.
Otras ordenes
El Ordre du Saint-Esprit de Montpellier fue fundado en 1195 y recibió un estatus religioso, hospitalario y militar en 1198. Fue suprimido por Luis XIV en 1672, luego recreado en 1693 y finalmente se fusionó con Saint-Lazare en 1711.
CARACTERÍSTICAS
Ordre de Saint-Lazare et de Notre-Dame du Mont-Carmel
CRUZ
Cruz de oro de doble cara con cuatro ramas en ángulo con flor de lis y que termina con ocho puntos abotonados.
El centro de cada rama tenía una cola de milano, esmaltada amaranto en el anverso y verde en el reverso, bordeada con esmalte blanco en el exterior.
En el anverso: el medallón central portaba la efigie de la Virgen y el Niño rodeada de rayos dorados
En el reverso: el medallón central representaba a Saint-Lazare saliendo de la tumba rodeado por el lema ATAVIS ET ARMIS sobre un fondo de esmalte verde.
A mediados del siglo XVIII, una corona real superará la cruz.
OLLAR 1779 vio la creación de un collar, hecho por Formey, para ser usado por los Caballeros en días ceremoniales y exhibido en su escudo de armas. El orfebre hará así 92 collares compuestos de eslabones de oro que representan la figura de la Virgen, la de Saint-Lazaro y las palmas verdes colocadas en una cruz. Doce grupos de cinco rosarios de plata separaron los enlaces. La cruz de la Orden estaba colgada del collar con una cadena de oro.
PLACA
La placa bordada estaba hecha de una gran cruz de Malta con ocho puntos de seda verde con una cruz de plata griega en el centro. Este último fue grabado con el lema de la Orden ATAVIS Y ARMIS, así como los monogramas MA (para la Virgen María) y SL (para Saint-Lazare).
Los Caballeros de primera clase verán, a partir de 1778, su placa bordeada por un brillo dorado.
CRUZ ESCOLAR
Una llamada cruz "menor" fue otorgada entre 1754 y 1779 a los mejores estudiantes oficiales de la Real Escuela Militar de París. Esta pequeña cruz, con un diámetro de 22 mm y que representa las dos Órdenes juntas, fue reemplazada desde 1779 por la cruz de la Orden de Nuestra Señora del Monte Carmelo.
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Textos Oficiales en francés
BULLE DU PAPE PAUL V du 16 février 1608
pour l'institution de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel
PAUL V, PAPE,
Pour mémoire perpétuelle de la chose.
Le Pontife romain, dont la Majesté Divine a élevé la puissance au-dessus des autres puissances, exauce volontiers les prières de ses enfans pieux et très-soumis, qui désirent non-seulement d'égaler leurs ancêtres, mais encore de transmettre à leur postérité, avec des accroissemens notables, la noblesse qu'ils en ont reçue ; et il approuve qu'ils remplissent des vues qui lui paraissent selon Dieu, puisqu'elles sont utiles à la défense et à la conservation de la foi catholique, à la destruction de ses ennemis, et à procurer le salut des ames.
I.
Notre fils bien-aimé, noble homme, Charles de Neufville, Seigneur d'Alincour, Chevalier des Ordres du Roi, nous a exposé au nom de notre très-cher fils en Jésus-Christ, Henri, Roi de France très-chrétien, dont il est ambassadeur auprès de nous et du Saint-Siége apostolique, que ce même Roi désiroit particulièrement, comme fils aîné de l'Eglise, de défendre la religion, et de contribuer à ses progrès, en continuant d'employer les moyens dont il s'est servi dans son royaume et les lieux de son obéissance, depuis son heureux avénement au trône, pour l'exaltation de l'Eglise romaine, l'extirpation des hérésies et la destruction des hérétiques ; ce qui lui faisoit fortement souhaiter d'ériger et instituer, sous notre bon plaisir et sous l'autorité du Saint-Siége, une Milice ou Ordre Militaire, qu'il dotera suffisamment de biens purement laïques, et non point de bénéfices ou revenus ecclésiastiques, et qui sera composé de personnes nobles et d'une naissance distinguée, sous le nom, le titre et la règle de la très-glorieuse et toujours Vierge Marie, mère de Dieu, Notre-Dame du Mont-Carmel, que le même Roi a pris pour sa patronne et avocate, et qu'il honore toujours d'une dévotion particulière. Ledit Charles de Neufville nous a humblement supplié de favoriser de nos grâces spéciales le même Roi, et de satisfaire à la demande de Sa Majesté.
II.
Désirant donc contribuer à l'accomplissement d'un dessein aussi pieux, et qu'on ne sauroit trop louer, ayant absous et tenant pour absous le même Roi Henri, à l'effet des présentes, de toutes sentences et excommunication, suspension, interdit, et autres censures et peines ecclésiastiques portées contre lui de droit ou par les hommes, pour quelques causes ou occasions que ce soit ; et condescendant à ces mêmes demandes, nous avons, par l'autorité apostolique et par la teneur des présentes, érigé et institué sous la susdite règle, pour, maintenant, et à l'avenir à perpétuité, et sans préjudice d'autrui, ladite Milice et Ordre Militaire, dont le siége et couvent principal sera assigné et établi par le même Roi, dans tel lieu de son royaume ou pays de sa domination que voudra choisir Sa Majesté. Il y aura un Grand-Maître, qui tiendra la suprême et principale dignité, sera comme le chef de ladite milice et du couvent établi par le même Roi Henri, et y recevra tel nombre de Chevaliers et Officiers qu'il lui plaira. Les Grand-Maître et Chevaliers pourront seulement contracter mariage une première fois, et se marier en secondes noces, même avec une veuve. Ils feront vœu de chasteté conjugale et d'obéissance à leur supérieur ; porteront l'image de la bienheureuse Vierge Marie Notre-Dame du Mont-Carmel, avec un habit différent des autres Ordres militaires, qu'ils ne pourront changer ; et enfin ils auront une table magistrale, des prieurés, des commanderies, et autres bénéfices et offices qui seront dotés, comme on a dit, de biens purement laïques, et non de revenus ecclésiastiques.
III.
Lorsque la Grande-Maîtrise sera vacante, dès le commencement de son érection et institution, ou quand elle vaquera dans la suite, de quelque manière que ce soit, et de quelque qualité que soit la personne, même auprès du Saint-Siége, ou en quelque autre temps et manière qu'elle vienne à vaquer, la provision et entière disposition en doit appartenir au Roi Henri, et aux Rois de France ses successeurs.
IV.
La première fois que vaquera la Grande-Maîtrise, ainsi que toutes les autres vacances qui la suivront, celui qui en sera pourvu par le Roi sera tenu et obligé d'en demander et obtenir du Saint-Siége, dans trois mois, une nouvelle provision et confirmation : de plus, il sera obligé de faire et d'envoyer, sous ledit temps, au même Saint-Siége, sa profession de foi signée de sa main, suivant les articles donnés par le Siége Apostolique ; en sorte que ledit Grand-Maître ne pourra faire aucunes fonctions de sa charge, ni gouverner la même Milice, qu'il n'ait obtenu sa nouvelle provision du Pape, et qu'il n'ait envoyé, comme dit est, sa profession de foi. Enfin nous avons concédé et appliqué à perpétuité à ladite Milice la dot et tous les biens que ledit Roi lui fait et lui fera.
V.
Les Grands-Maîtres qui succèderont au premier, pourront transférer le siége principal de la même Milice ou Ordre en tout autre lieu qu'il n'étoit, même maritime, du royaume de France, pays et terres de l'obéissance du Roi très-chrétien, avec la permission du Saint-Siége ; et ils y pourront créer des Chevaliers, qui seront obligés de faire la même profession de foi et serment de fidélité, tant au Pontife romain qu'à leur Grand-Maître.
VI.
Par la même autorité et teneur des présentes, nous leur accordons le pouvoir et la faculté de faire des règlemens, statuts et ordonnances concernant le bon gouvernement de la même Milice ou Ordre, qui seront approuvées du Saint-Siége Apostolique, et de changer ceux qui auront été faits en d'autres plus convenables, à la disposition des choses et des circonstances des temps, pourvu que ces règlemens soient licites et honnêtes, et non contraires aux saints canons, particulièrement aux décrets du Concile de Trente, et aux constitutions apostoliques.
VII.
Ledit Grand-Maître pourra, à perpétuité, et dans tous les temps à venir, par lui-même et non par d'autres, selon l'établissement et les susdits décrets, pourvoir les Chevaliers et les personnes dudit Ordre, de tous et d'un chacun Prieurés, Commanderies, Membres et autres Bénéfices ecclésiastiques de ladite Milice ou Ordre érigé, comme dit est, quand ils viendront à vaquer, de quelque manière que ce soit, par la mort des personnes, de quelques qualité et condition qu'elles puissent être, même portant quelques réserves que ce soit, et même auprès du Saint-Siége Apostolique.
VIII.
Les Prieurs, Commandeurs et Chapelains de la même Milice ou Ordre, après avoir obtenu le consentement et la permission de leur Grand-Maître, avec l'approbation de l'Ordinaire des lieux, pourront célébrer la messe dans les Églises de l'Ordre, administrer les sacremens de l'Église dans tous les temps aux Chevaliers et autres personnes dudit Ordre, même d'administrer l'extrême-onction à l'article de la mort, sans cependant préjudicier aux droits des Églises Paroissiales et de leurs Curés ; ils pourront aussi, après avoir été approuvés des Ordinaires, entendre leurs confessions, et les absoudre de leurs péchés en la forme ordinaire de l'Église, leur ayant imposé une salutaire pénitence.
IX.
De la même autorité Apostolique, et en vertu des présentes, nous dispensons lesdits Grand-Maître, Chevaliers, Prêtres et Chapelains, tous et un chacun d'iceux, tant clercs que laïques, même mariés et bigames, non toutefois trigames, et leur accordons par une grâce spéciale de pouvoir posséder une ou plusieurs pensions annuelles à eux réservées ou à réserver ; savoir le Grand-Maître, jusqu'à la somme de quinze cents ducats, et les Chevaliers jusqu'à celle de cinq cents ducats d'or de la chambre, sur les revenus, droits, émolumens, distributions quotidiennes des cathédrales métropolitaines, et autres églises et monastères, même consistoriaux, prieurés, dignités, personnats, administrations, offices, et autres bénéfices ecclésiastiques, qualifiés de quelque manière que ce soit, dans les royaume et pays de la domination du Roi, encore bien qu'après les réservations desdites pensions ils aient contracté mariage, et, comme dit est, qu'ils soient bigames, et non trigames ; desquelles pensions ils pourront librement et licitement jouir, se faire payer, et les convertir en leur usage, pendant leur mariage et leur vie durant, avec les commanderies et bénéfices de la même Milice et Ordre.
X.
En outre, nous exemptons à perpétuité, et délivrons la même Milice et les Chevaliers, leurs biens et revenus, de toutes sortes de charges, et impositions mises ou à mettre, et de l'entière dépendance de la juridiction des Ordinaires, et les soumettons entièrement à la supériorité, juridiction et obéissance du Grand-Maître.
XI.
Enfin, pour augmenter la dévotion des fidèles de Jésus-Christ, et pour procurer le salut, par la miséricorde de Dieu tout-puissant, par l'autorité des bienheureux Apôtres Saint Pierre et Saint Paul, et par la même autorité des présentes, nous donnons et concédons à perpétuité, miséricordieusement en notre Seigneur, indulgences plénières auxdits Grand-Maître, Chevaliers et personnes dudit Ordre, qui étant confessées et vraiment pénitentes, et ayant reçu la sainte Communion, tant les jours qu'elles seront reçues dans ledit Ordre, et qu'elles y feront profession, que tous les ans au jour et fête de la bienheureuse Vierge Marie Notre-Dame du Mont-Carmel, qui arrive le 16 juillet, depuis les premières vêpres jusqu'au soleil couché de ladite fête, comme aussi à l'article de la mort, étant contrits et prononçant de cœur, si elles ne le peuvent de bouche, le très-saint nom de Jésus.
XXI.
C'est pourquoi nous mandons à nos bien-aimés fils les officiaux des évêchés du Puy, de Damas et de Paris, par la teneur des présentes, que tous, ou deux, ou un d'entre eux, publient ou fassent publier, de notre autorité, les présentes et le contenu en icelles, toutes fois et quantes il en sera nécessaire ; veillent à ce qu'elles soient gardées par tous ceux à qui il appartient, ou qu'il appartiendra ; ne souffrant pas que lesdits Chevaliers soient troublés en aucune manière, ni par qui que ce soit ; et contraignant par sentences, censures, peines ecclésiastiques, et autres moyens de fait et de droit, qu'ils jugeront à propos, les rebelles et tous ceux qui voudroient contredire et refuser d'obéir aux présentes.
XIII.
Nonobstant toutes constitutions et ordonnances Apostoliques, protestations des susdites Églises confirmées par le Saint-Siége, ou autrement, statuts, coutumes, indults, et lettres Apostoliques qui leur auroient été concédées, ou à leurs prélats, chapitres, couvens, supérieurs et personnes, sous quelque teneur et forme, et avec quelques clauses ou décrets, au contraire, et en quelque manière que ce soit, auxquels pour cette fois nous dérogeons spécialement et expressément, tout ainsi que si dans les présentes il étoit fait spéciale, spécifique, expresse et singulière mention de leur teneur, et non par ces clauses générales signifiant la même chose ; lesquelles néanmoins demeureront d'autre part dans leur force et valeur, et à toutes choses contraires, même à l'indult, que quelques-unes des personnes susdites auroient obtenu du Saint-Siége, portant défense par des lettres Apostoliques de les interdire, suspendre, ou excommunier, si ces lettres ne font une entière mention, de mot à mot, de cet indult.
XIV.
Que personne donc ne soit assez hardi de contredire, par un attentat téméraire, ni de violer la teneur de ces présentes, de notre absolution, érection, institution, application, disposition, indults, exemptions, libérations, suppositions, concessions, mandemens, dérogations et largesses ; or, si quelqu'un présumoit d'y attenter, qu'il sache qu'il encourra l'indignation de Dieu tout-puissant et des bienheureux Apôtres Saint Pierre et Saint Paul.
Donné à Rome, à Saint-Marc, l'an de l'incarnation de notre Seigneur 1608, le 16 février, et de notre pontificat l'an troisième.
RÈGLE ET STATUTS du 26 février 1608
prescrits par le Pontife pour l'institution
de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 384
On convient que l'institution des Ordres militaires est utile à la république chrétienne, et qu'ils servent à la défense et à la propagation de la foi catholique, si l'on prescrit aux Chevaliers de ces Ordres certaines règles de conduite, sous l'heureux auspice desquelles ils puissent bien vivre, combattre et surmonter les ennemis du nom chrétien.
I.
C'est pourquoi, ayant égard aux humbles prières qui nous ont été faites de la part de notre très-cher fils en Jésus-Christ, Henry, Roi de France, nous avons, il y a quelques jours, érigé et établi une Milice ou Ordre militaire pour la plus grande gloire de Dieu et de la très-glorieuse Vierge Marie, sa mère, et pour l'exaltation de l'Église Romaine, l'extirpation des hérésies ; composé de personnes nobles et d'une naissance distinguée de la nation françoise, sous le nom, le titre et la règle de la même très-glorieuse Vierge Marie, mère de Dieu, Notre-Dame du Mont-Carmel ; et afin que cette Milice, appuyée sur des règlemens pieux et convenables, fasse continuellement et heureusement, selon nos désirs, des progrès religieux, nous lui donnons, à la prière du même Roi Henry, les règles suivantes.
II.
Les Chevaliers de ladite Milice feront leur profession de foi entre les mains du Grand-Maître, ou de celui qui sera député de sa part, selon les articles proposés par le Saint-Siége, et approuvés du temps de Pie IV ; laquelle profession ils signeront de leur main, pour être déposée dans les Archives de l'Ordre, entre les mains de celui qui sera préposé pour en prendre soin.
III.
Ils sont tenus de confesser leurs péchés sacramentalement, et de recevoir le très-saint Sacrement de l'Eucharistie, le jour qu'ils seront reçus dans l'Ordre, et avant que d'en prendre l'habit.
IV.
Ils porteront sur leurs manteaux une Croix de couleur brune, avec l'image de la Sainte Vierge dans le milieu, et une autre Croix d'or suspendue au col par un ruban de soie de même couleur, sur les deux côtés de laquelle sera l'image de la même Vierge.
V.
Ils feront à Dieu, à la glorieuse Vierge Marie et au Grand-Maître, vœu d'obéissance et de chasteté conjugale.
VI.
Ils combattront contre les ennemis de l'Église Romaine, toutes les fois que le Saint-Siége ou le Roi de France l'ordonnera audit Grand-Maître.
VII.
Ils réciteront tous les jours, avec la plus grande dévotion qu'ils pourront, l'Office ou la couronne de la bienheureuse Vierge Marie.
VIII.
Ils entendront la sainte messe tous les jours de fêtes et tous les samedis de l'année, s'ils ne sont pas légitimement occupés.
IX.
Et s'abstiendront les mercredis de chaque semaine de manger de la viande.
X.
Ils confesseront sacramentalement leurs péchés et recevront le très-saint Sacrement de l'Eucharistie toutes les fêtes de la sainte Vierge, principalement le jour de la fête de Notre-Dame du Mont-Carmel, qu'on a coutume de célébrer le 16 juillet.
XI.
Et ils s'assembleront le même jour dans le lieu qui leur sera assigné par le Grand Maître, pour célébrer dévotement, tous ensemble, ladite fête.
XII.
Ceux qui obtiendront les Commanderies qui seront fondées suivant la teneur des présentes, seront obligés de payer au Trésorier de l'Ordre les responsions et droits, à raison de leursdites Commanderies, ainsi qu'il se pratique par les Chevaliers des autres Milices.
XIII.
Et parce que les Chevaliers dudit Ordre doivent être sujets du Roi de France, selon leur établissement, ils ne pourront servir à la guerre sous un autre Chef ou Commandant, sans l'expresse permission de leur Grand-Maître, à peine d'être privés de l'habit de l'Ordre.
XIV.
Enfin nous ordonnons, statuons, mandons et commandons auxdits Chevaliers de garder et observer les règles contenues dans les présentes, nonobstant toutes Constitutions, Ordonnances apostoliques et autres choses contraires.
Donné à Rome, à Saint-Pierre, le 26 février, l'an de l'incarnation de Notre-Seigneur 1608, et le troisième de notre Pontificat.
BREVET d'union des deux Ordres
de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 388
Aujourd'hui, dernier jour d'octobre 1608, le Roi, étant à Fontainebleau, ayant fait expédier au sieur de Nérestang, Chevalier de son Ordre, mestre-de-camp de l'un de ses régimens entretenus, ses patentes en date du 4 avril dernier, par lesquelles Sa Majesté l'a fait et ordonné Grand-Maître de l'Ordre et Milice de la Vierge Marie, nouvellement institué en ce royaume par la Bulle de Notre Saint Père le Pape, du 14 des calendes du mois de mars 1608, comme il l'étoit auparavant de celui de Saint-Lazare de Jérusalem et Bethléem, tant deçà que delà les mers, pour ladite dignité de Grand-Maître dudit Ordre, nouvellement, comme dit est, établi, jouir et user par ledit sieur de Nérestang, ainsi qu'il est porté par lesdites lettres, et avec le pouvoir de faire dorénavant des Chevaliers, selon qu'il est contenu en ladite Bulle, qu'il pourra faire, quand bon lui semblera ; au moyen de quoi à l'avenir seront affectés les commanderies, prieurés, et autres bénéfices dudit Ordre de Saint-Lazare, qui sont en ce royaume, pays, terres et seigneuries de l'obéissance de sadite Majesté, aux Grand-Maître, Chevaliers et Officiers dudit Ordre de la Vierge Marie, pour icelles appréhender et posséder, quand elles leur écherront, tout ainsi que s'ils étaient ou avaient été faits Chevaliers dudit Ordre de Saint-Lazare. Et pourront, en outre, en conformité de la dite Bulle, jouir des pensions desquelles il plaira à Sa Majesté de les gratifier sur les évêchés, abbayes et autres bénéfices, même consistoriaux, qui sont en la nomination, collation, ou autre disposition de sadite Majesté, nonobstant qu'ils soient mariés : en témoin de quoi elle m'a commandé d'en expédier le présent brevet, qu'elle a voulu signer de sa main, et fait contresigner par moi secrétaire d'État et de ses commandemens et finances.
Henry.
Par le Roi :
Brulard.
MANDEMENT OU LETTRES PATENTES du 29 mai 1609
qui servent à prouver contre les PP. Héliot et Honoré de Sainte-Marie,
qu'Henri IV n'avait pas supprimé en 1608, comme ils l'avancent,
la Grande Maîtrise de l'Ordre de Saint-Lazare
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 390
Henry, par la grâce de Dieu, Roy de France et de Navarre : au premier, nostre huissier ou sergent sur ce requis, salut. Nostre amé et féal Chevalier de nostre Ordre, mestre-de-camp d'un régiment de gens-de-pied françois, et Grand-Maître des Ordres de Nostre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, Bethléem et Nazareth, tant deçà que delà des mers ; messire Philbert de Nérestang nous a fait remontrer qu'en la qualité de Grand-Maître dudit Ordre de Saint-Lazare, il a esgard sur toutes les commanderies, prieurés, biens et possessions, appartenances et dépendances dudit Ordre de Saint-Lazare, estant en et au dedans de nostre royaume de France, pour l'entretenement dudit Ordre ; et d'autant qu'il est averty qu'en nostre duché de Normandie il y a plusieurs gentilshommes et autres personnes qui se sont emparés de plusieurs commanderies et autres biens dépendans dudit Ordre, et en ont pris et perçeu les cens et rentes ; ils continuent encore faire fruits et revenus, même s'en veulent attribuer la propriété, au grand préjudice dudit Ordre de Saint-Lazare : à cette occasion il désireroit en cette qualité de Grand-Maître, faire appeler par devant nos amés et féaux conseillers les gens tenant nostre grand-conseil, tous ceux qui se trouveront avoir, tenir, posséder et jouir par usurpation, et sans titres valables, aucunes commanderies dudit Ordre, et d'icelles pris et perceu les fruits, revenus, biens et possessions qui en dépendent, pour en venir, rendre compte audit exposant, et en ce faisant apporter leurs titres et lettres en vertu desquels ils jouissent desdites commanderies et prieurés, et en prennent les fruits et revenus dépendant dudit Ordre de Saint-Lazare, ce qu'il craint ne pouvoir faire, sans avoir sur ce nos lettres à ce requises et nécessaires, qu'il nous a supplié et requis lui accorder. A ces causes, te mandons et commandons par ces présentes, qu'à la requeste dudit exposant tu ajournes toutes les personnes qui se trouveront avoir, tenir, jouir et posséder lesdites commanderies et prieurés, fruits et revenus dépendant dudit Ordre en nostre duché de Normandie et ailleurs, dont par l'exposant sera requis à estre et comparoir à certain et compétent jour, par devant nosdits amés et féaux conseillés les gens tenant notre grand-conseil auquel la connoissance en appartient, et que nous leur en avons de nouveau, en tant que besoin seroit, commis et attribué, commettons et attribuons par ces présentes, et icelle interdite et défendue, interdisons et défendons à toutes nos autres cours et juges quelconques, pour rendre compte audit exposant de l'administration qu'ils ont eue des biens et revenus appartenans audit Ordre de Saint-Lazare, et en ce faisant apporter et faire apparoir de leurs titres, en vertu desquels ils possèdent lesdites commanderies et prieurés, et en prennent les fruits et revenus dépendans dudit Ordre ; pour ce fait estre par ledit exposant, Grand-Maitre de l'Ordre de Saint-Lazare, pris communication d'iceux, et dire ce qu'il appartiendra ; autrement et à faute de ce faire, eux voir condamner en tous dépens, dommages et intérêts, et en outre procéder comme de raison. De ce faire, te donnons pouvoir, en certifiant nostredit grand-conseil de ce que fait auras sur ce, auquel mandons faire auxdites parties ouyes, bonne et briefe justice, sans que tu sois tenu demander aucun congé, placet, visa ni pareatis ; nonobstant clameur et haro, chartre normande et lettres à ce contraires, auxquelles pour ce regard nous nous avons dérogé et dérogeons ; car tel est notre plaisir.
Donné à Fontainebleau, le vingt-neuvième jour de mai, l'an de grâce mil six cent neuf, et de nostre règne le vingtième.
Henry.
Par le Roi, en son conseil :
De Loménie.
Et scellé du grand scel sur simple queue de cire jaulne.
Enregistré ès registres du Grand-Conseil du Roi, suivant l'ordonnance d'icelui, mise sur la requeste présentée par l'impétrant.
A Paris, le cinquième juin mil six cent neuf.
Thiellement, avec paraphe.
DÉCLARATION du Roi Louis XIV d'avril 1664
Confirmative des priviléges de l'Ordre
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 393
Louis, par la grâce de Dieu, Roi de France et de Navarre : à tous présens et à venir, salut.
Nostre très-honoré seigneur et aïeul Henry-le-Grand, que Dieu absolve, bien informé de l'ancienne institution de l'Ordre et Chevalerie de Saint-Lazare de Jérusalem, tant deçà que delà les mers, le premier de l'église entre les militaires, pour combattre les ennemis de la foy et de la religion chrétienne, et de son établissement en ce royaume sous Louis VII, confirmé par Saint-Louis et ses successeurs, pour le soulagement et l'assistance des pauvres gentilshommes estropiés au service de l'Etat, et pour combattre auprès de la personne sacrée des rois de France, en avoit conçu tant d'estime, que non-seulement il auroit renouvellé audit Ordre par plusieurs déclarations, les confirmations de tous les droits, biens, commanderies et priviléges qui y appartiennent, mais même obtenu en l'année 1607, de Notre Saint Père le Pape Paul V, une bulle expresse, pour l'institution nouvelle d'un autre Ordre militaire dédié à la Sainte-Vierge sous le titre de Notre-Dame du Mont-Carmel ; lequel il auroit joint et uni à celui de Saint-Lazare de Jérusalem, avec pouvoir aux Grand-Maître, Commandeurs, Chevaliers et Officiers, de posséder les mêmes commanderies, prieurés et autres bénéfices dudit Ordre de Saint-Lazare, et de jouir des pensions qui leur seroient données sur toutes sortes de bénéfices consistoriaux, nonobstant qu'ils fussent mariés, conformément à ladite bulle qui commence par ces mots : Romanus pontifex. Et comme nous désirons pareillement faire connoître l'état que nous faisons desdits Ordres, et témoigner, en toutes occasions le zèle que nous avons pour la Religion, en qualité de Roi très-chrétien et de fils aîné de l'Eglise : ayant aussi une dévotion particulière envers la Sainte-Vierge, que nous avons prise pour patrone et protectrice de notre royaume, comme elle l'est desdits Ordres : et voulant imiter la piété d'Henri-le-Grand, notre très-honoré Seigneur et aïeul, et son affection pour favoriser un si saint établissement, si utile à la gloire de Dieu et au service de cet Etat. A ces causes, et pour autres bonnes considérations à ce nous mouvant, de nos grâce spéciale, pleine puissance et autorité royale, nous avons confirmé et confirmons par ces présentes signées de notre main, tous et un chacun les droits, biens, commanderies et priviléges accordés auxdits Ordres de Saint-Lazare de Jérusalem et de Notre-Dame du Mont-Carmel : voulons et nous plaît que lesdites déclarations de notre très-honoré Seigneur et aïeul Henri-le-Grand, et bulles de Notre Saint-Père le Pape Paul V, et autres, soient exécutées selon leur forme et teneur. Ce faisant, que les Grand-Maître, Commandeurs, Chevaliers et Officiers desdits Ordres, jouissent pleinement et paisiblement de tous les droits, biens, priviléges et exemptions contenus èsdites déclarations et bulles ; comme aussi de tous les biens et commanderies qui leur appartiennent, sans qu'ils y puissent être troublés ni inquiétés par quelque occasion que ce soit. Si donnons en mandement à nos amés et féaux les gens tenant notre Grand-Conseil, que ces présentes ils aient à faire lire, publier et enregistrer ; et de leur contenu jouir et user lesdits Grand-Maître, Commandeurs, Chevaliers et autres Officiers desdits Ordres, pleinement et paisiblement, sans difficulté, cessant et faisant cesser tous troubles et empèchemens à ce contraires ; car tel est notre bon plaisir : et afin que ce soit chose ferme et stable à toujours, nous avons fait mettre et apposé notre scel à cesdites présentes, sauf en autre chose notre droit, et l'autrui en toutes.
Donné à Paris, au mois d'avril, l'an de grâce mil six cent soixante-quatre, et de notre règne le vingt et unième.
Louis.
Par le Roi :
Phelypeaux.
Visa Séguier, pour servir aux lettres de confirmation des priviléges accordés aux Grand-Maître et Chevaliers de l'Ordre de Saint-Lazare.
Et scellé du grand sceau de cire verte, en lacs de soie rouge et verte.
BULLE du 5 juin 1668
qui confirme l'union et les priviléges des Ordres
de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 396
Louis, Cardinal-Diacre du titre de Sainte-Marie in Porticâ, appelé de Vendôme, Légat à latere de Notre Saint Père le Pape Clément IX, et du Saint-Siége Apostolique, etc., pour perpétuelle mémoire de la chose.
Les devoirs de la légation apostolique qui nous a été accordée par une grâce spéciale du Saint-Siége, exigent que nous nous appliquions de toutes nos forces aux choses que l'on croit utiles à la république chrétienne, et avantageuses à la propagation de la foi, et que nous versions libéralement nos grâces sur les fidèles qui exposent généreusement leur vie sous les enseignes de la Croix, pour la conservation de cette même république chrétienne, et pour le service des pauvres et des malades. Nos bien-aimés en Jésus-Christ, Charles-Achille de Nérestang, Grand-Maître des Ordres Royaux, Hospitaliers et Militaires de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, tant deçà que delà les mers, les Prieurs, Commandeurs et les autres Frères Chevaliers desdits Ordres, nous ont fait représenter que l'Ordre Militaire de Saint-Lazare de Jérusalem, créé dans l'Orient, dès le temps du Pape saint Damase et de saint Basile le Grand, et ensuite confirmé par plusieurs souverains Pontifes, ainsi que l'assure le Pape Pie IV, dans la Bulle qui commence Inter assiduas, fut d'abord établi en France par le Roi Louis VII ; que dans la suite des temps, saint Louis estimant singulièrement ce même Ordre, le confirma et le destina à servir et soulager les soldats estropiés, les pauvres gentilshommes, les lépreux, à défendre les pèlerins et à leur donner l'hospitalité ; et qu'enfin cet Ordre fût réformé, suivant les décrets du Concile de Trente, par le Pape Pie V, d'heureuse mémoire, selon ses lettres en forme de Bulle, qui commencent, Sicuti bonus Agricola, en date du 7 des calendes de février 1567.
De plus, les susdits Grand-Maître et Chevaliers nous ont représenté que le Pape Paul V, de fraîche mémoire, érigea et institua par ses Lettres en forme de Bulle, qui commencent, Romanus Pontifex, données à Rome, à Saint-Marc, le 16 février 1608, à l'instante prière de Henri IV, pour lors Roi très-chrétien de France et de Navarre, qui avoit une dévotion très-particulière à la très-sainte Vierge mère de Dieu, une Milice ou Ordre Militaire, sous le titre, la dénomination et la règle de Notre-Dame du Mont-Carmel, auquel il attribua et concéda plusieurs singulières grâces, priviléges et indults, en faveur des personnes nobles et d'une naissance distinguée de la nation française qui entreraient dans ledit Ordre, pour la défense et pour l'exaltation de l'Eglise, et la destruction des hérésies ; et afin que ladite Milice ou Ordre se conservât, et fût soutenue par des règles particulières et par des statuts convenables, le même Pape Paul V, à la prière du même Roi Henri IV, fit et accorda par ses autres Lettres, qui commencent, Militantium Ordinum institutio, données à Rome, à Saint-Pierre, le 26 février de la même année, certaines règles particulières à ceux qui seroient reçus à l'avenir dans cette Milice ; ensuite le susdit Roi Henri, pour certaines raisons, et peut-être dans la crainte que, laissant subsister ces deux Ordres séparément, l'un ne portât envie à l'autre, ce qui pourroit faire naître des difficultés entre eux, joignit et réunit pour toujours, de son autorité royale, l'un et l'autre Ordre Militaire de la bienheureuse Vierge Marie de Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, par un acte et brevet du dernier octobre 1608, laquelle jonction et union le Sérénissime Prince Louis XIV, présentement Roi de France et de Navarre, a confirmé par ses lettres patentes du mois d'avril 1664 ; En outre, les mêmes supplians nous ont représenté que les Souverains Pontifes, de leur libéralité et bénignité, avoient accordé et attribué plusieurs priviléges particuliers, grâces, et indults, soit à l'Ordre de Saint-Lazare de Jérusalem, soit à celui de la bienheureuse Vierge Notre-Dame du Mont-Carmel, tant par les susdites Bulles de leur institution, que par celles qui dans la suite les ont confirmées ; et qu'ayant tout lieu de craindre que par le laps de temps et la vétusté, ces mêmes priviléges ne vinssent à diminuer et à périr, ils désireroient de faire revalider et fortifier de l'autorité apostolique lesdites institutions, règles, priviléges, indults et prérogatives, données et concédées tant auxdits Ordres qu'aux Frères Chevaliers d'iceux, par les susdites Bulles : Nous donc, selon les devoirs que nous impose la légation apostolique, approuvant libéralement les pieux désirs des personnes religieuses, et particulièrement ceux de la fervente dévotion de nos Chevaliers, et désirant seconder les louables intentions des Rois Henri et Louis, et favoriser de grâces spéciales le Grand-Maître et les autres Frères Chevaliers ; absolvant et tenant pour absous chacun d'eux, à l'effet des présentes, de toutes sentences d'excommunication, suspension, interdiction, et autres censures et peines ecclésiastiques, qui pourraient être portées contre eux par le droit ou par les hommes, s'il s'en trouve liés à quelque occasion, et par quelques causes que ce soit ; et condescendant à leur demande ; à ce suffisamment autorisé par les lettres du Saint Siège, que nous ne sommes pas tenus d'insérer ici ; ayant attentivement examiné tout ce qui nous a été dit et exposé, et après avoir approuvé la louable et noble institution des susdits Ordres, nous ; de l'autorité apostolique que nous exerçons en cette partie, approuvons et confirmons par les présentes l'union desdits deux Ordres, faite comme il a été dit, par l'autorité royale, leurs règles, priviléges, possessions, facultés, concessions, exemptions, droits, prérogatives, prééminences, grâces, faveurs, indults, licites toutefois et honnêtes, qui leur ont été légitimement concédés, respectivement ou ensemble, par les Bulles susdites et autres ; nous les revalidons et fortifions de l'inviolable autorité apostolique : Déclarant ces présentes devoir être pour toujours valides, fermes, efficaces, sortir et obtenir leur plein et entier effet ; et que tous juges ordinaires et délégués, même les auditeurs des causes du palais apostolique ; et enfin tous ceux à qui il appartient ou appartiendra ou pourra appartenir, seront obligés de donner leurs suffrages, de juger et définir pleinement en toutes choses et sur toutes les affaires desdits Ordres, conformément à la teneur des présentes, et que s'il arrivoit à quelques-uns d'aller au contraire, par quelque autorité que ce soit, nous déclarons, dès à présent, tout ce qu'ils feront nul et de nul effet ; nonobstant toutes constitutions, ordonnances, priviléges et indults et lettres apostoliques, concédées en quelque manière que ce puisse être, même confirmées et renouvellées, auxquelles, par ces présentes, nous avons dérogé spécialement et expressément, en général et en particulier, et à toutes autres lettres que ce puisse être, à ce contraires, dont nous déclarons la teneur pour suffisamment et de mot en mot insérée dans les présentes, quoique d'ailleurs elles demeurent dans leur force.
Donné à Paris, le cinq de juin, l'an de l'incarnation de notre Seigneur 1668, et le premier du pontificat de Notre Saint-Père le Pape.
Le cardinal de Vendôme, Légat.
C. De Lionne, Proto-notaire Apostolique Dataire.
A. de Massac, Sous-dataire.
L. de la Foucherie, R. S.
ÉDIT de mars 1693 portant désunion des Ordres de Mont-Carmel et de Saint-Lazare. Texte non disponible.
DÉCLARATION du 24 août 1693 qui ordonne l'emploi du revenu des biens des maladreries et léproseries, et qui interprète l'édit de mars et la déclaration du 15 avril précédens, concernant la désunion des biens de l'Ordre de Notre-Dame du mont Carmel et de Saint-Lazare. Texte non disponible.
RÈGLEMENT du 15 juin 1757
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 412
Les marques d'honneur étant la plus noble récompense que Sa Majesté puisse accorder à ceux qui en sont susceptibles pour leur naissance, et qui se rendent recommandables par les services qu'ils lui rendent et à l'État, dans les différentes places où elle juge à propos de les destiner ; elle a cru devoir, à l'exemple des Rois ses prédécesseurs, soutenir les Ordres de Chevalerie qu'ils ont établis, et dont ils se sont déclarés Chefs et Protecteurs, et qu'ils ont toujours regardés comme un des plus sûrs moyens d'exciter cette émulation si avantageuse à l'État. C'est dans cette vue que Sa Majesté a voulu donner un nouveau lustre aux Ordres de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, en nommant à l'état et dignité de Grand-Maître de ces Ordres, qui se trouve vacant par le décès de feu Monsieur le Duc d'Orléans, Monsieur le Duc de Berri, fils de France : Sa Majesté ne pouvant donner une plus haute idée de l'estime et de l'affection qu'elle porte auxdits Ordres, en qualité de Souverain Chef, Fondateur et Protecteur d'iceux, qu'en leur donnant un Chef aussi auguste ; mais elle croit en même temps devoir prendre des mesures nécessaires pour que ces Ordres puissent se soutenir avec splendeur, et expliquer par un nouveau règlement ses intentions sur le nombre des Chevaliers dont elle juge à propos qu'ils soient à l'avenir composés, et sur les qualités des personnes qui y seront admises, afin de rendre cette récompense encore plus flatteuse à ceux qui en seront décorés ; comme aussi pourvoir à l'administration de tout ce qui peut avoir rapport auxdits Ordres, jusqu'à ce que Monsieur le Duc de Berri soit en âge d'y vaquer par lui-même. A cet effet, Sa Majesté a ordonné ce qui suit :
ARTICLE PREMIER.
Nulle personne ne pourra être reçue et admise à l'avenir par le Grand-Maître des Ordres de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, qu'elle n'ait fait les preuves de la religion catholique, apostolique et romaine, dans la forme usitée dans lesdits Ordres, et celle de quatre degrés de noblesse paternelle seulement, le novice compris, fondée sur un principe certain et incontestable de noblesse, sans qu'il puisse, sous quelque titre et prétexte, ni pour aucune cause que ce soit, être accordé aucune dispense des preuves susdites, tant de religion que de noblesse, ni que personne puisse être reçu dans lesdits Ordres avant d'avoir satisfait auxdites preuves.
II.
Pour rendre lesdits Ordres d'autant plus recommandables, Sa Majesté juge à propos de fixer les Chevaliers qui y seront admis à l'avenir, au nombre de Cent, conformément à ce qui avoit été prescrit par le brevet du Roi Henri IV, du 30 novembre 1608, y compris les Ecclésiastiques, qui ne pourront y occuper plus de huit places, et qui seront obligés aux mêmes preuves que les Chevaliers laïcs ; l'intention de Sa Majesté étant que le nombre de cent Chevaliers ne puisse être augmenté par le Grand-Maître, auquel elle recommande très-expressément d'y recevoir, par préférence à toutes autres considérations, les personnes qui seront, ou qui auront été employées utilement au service de Sa Majesté dans l'intérieur du Royaume, près de sa personne, dans les cours étrangères, ou dans les places et emplois de confiance, et qui auront les qualités requises par l'article premier du présent règlement ; dérogeant pareillement à tous édits, statuts, règlemens, ou autres titres et usages desdits Ordres, en ce qui se trouveroit de contraire au présent article. Les familles des Chevaliers qui viendront à décéder, seront obligées d'envoyer au Secrétaire desdits Ordres, des extraits ou certificats de la mort du Chevalier décédé, pour en être fait mention sur les registres desdits Ordres.
III.
Aucunes personnes ne pourront pareillement être reçues dans lesdits Ordres, qu'à l'âge de trente ans accomplis ; et si, par des considérations particulières et relatives à l'avantage de la religion, et au bien du service de Sa Majesté, le Grand Maître jugeait à propos de conférer plutôt ces Ordres à quelques personnes, l'intention de Sa Majesté est qu'il ne le puisse faire au-dessous de l'âge de vingt-cinq ans accomplis, sans qu'il puisse pareillement être accordé de dispenses sur cet article, et ce, nonobstant tous statuts, règlemens et usages desdits Ordres à ce contraires.
IV.
Sa Majesté n'entend, par l'article précédent, préjudicier à tous ceux qui jusqu'à ce jour auroient été reçus dans lesdits Ordres, lesquels continueront, leur vie durant, de jouir des honneurs et prérogatives qui y sont attachés, ainsi que des Commanderies, Pensions et Bénéfices dont ils sont en possession.
V.
Sa Majesté veut qu'à l'avenir il ne soit plus reçu dans lesdits Ordres des Chevaliers de grâce, des Commandeurs fondateurs, ni Servans ; son intention étant que lesdits Ordres ne soient composés que des personnes en état de satisfaire à l'article premier de ces présentes ; révoquant en outre toutes concessions qui peuvent avoir été ci-devant données par les Grands-Maîtres desdits Ordres, d'en porter la Croix, si les personnes qui ont obtenu cette permission n'ont pas été reçues Chevaliers, et en conséquence leur fait défense de porter à l'avenir la Croix et le ruban desdits Ordres ; enjoignons aux Grands Officiers d'iceux, d'y tenir exactement la main.
VI.
Veut et ordonne Sa Majesté que les fondations faites par quelques personnes, afin d'être reçues Chevaliers dans lesdits Ordres, pour lesdites fondations appartenir auxdits Ordres après le décès du Fondateur, aient leur ancienne exécution ; à l'égard des fondations faites pareillement à l'effet de pouvoir être admis et reçu Chevaliers dans lesdits Ordres, lesquelles doivent passer au fils aîné, et au défaut du fils aîné, au puîné, et ainsi successivement à tous les enfans mâles du Fondateur, l'intention de Sa Majesté est que le Fondateur, reçu Chevalier, jouisse, sa vie durant, de la Commanderie par lui fondée, qu'il continue de porter la Croix desdits Ordres, et de jouir des honneurs, prérogatives, priviléges et distinctions qui y sont attribués ; mais, après son décès, le fonds de la Commanderie retournera à sa famille dans l'état où il se trouvera alors, comme un bien patrimonial, sans que les enfans et descendans du Fondateur puissent prétendre, en vertu de la fondation faite par leur père ou aïeul, être reçus Chevaliers desdits Ordres, à moins qu'ils n'aient les qualités requises par l'article 1er du présent règlement, et l'âge prescrit par l'article 3 d'icelui ; l'intention de Sa Majesté étant, en réformant lesdits Ordres, de reconnoître et de récompenser le mérite et les services, sans avoir égard à toutes autres considérations particulières : Veut que la même disposition ait lieu à l'égard des fondations pareillement faites par quelques autres personnes, à l'effet d'être reçues Chevaliers, à condition que lesdites fondations passeront à perpétuité à leurs enfans et descendans mâles en ligne directe ; ordonne que les Fondateurs jouiront leur vie durant, en qualité de Chevaliers Fondateurs, de leur Commanderie, mais après leur décès le fonds desdites Commanderies retournera à la famille du Fondateur dans l'état où il se trouvera, comme un bien patrimonial, sans que les enfans ou descendans du Fondateur puissent prétendre, sous prétexte de ladite fondation, à être reçus Chevaliers desdits Ordres, à moins qu'ils n'aient les qualités et âge susdits.
VII.
Désirant renouveler les anciens usages desdits Ordres, concernant les fonctions des Grands Officiers, l'intention de Sa Majesté est qu'à mesure que ceux qui sont actuellement revêtus desdites places viendront à décéder, ils soient remplacés dans leurs fonctions par ceux des Chevaliers que le Grand-Maître jugera à propos de nommer à cet effet, attendu qu'il n'y a dans lesdits Ordres aucune charge vénale : le héraut et les deux huissiers desdits Ordres continueront de faire les fonctions dépendantes de leur place, leur vie durant ; mais, après leur décès, ceux qui leur succéderont jouiront des priviléges attribués auxdits Ordres, sans être tenus de faire d'autre preuve que celle de Religion ; et lesdits héraut et huissiers, présens et à venir, ne pourront porter que la médaille de l'Ordre, attachée à la boutonnière avec le petit ruban couleur de feu de celui desdits Ordres.
VIII.
Voulant statuer sur le droit de passage et autres frais qui seront payés par chacun des Chevaliers qui seront à l'avenir admis dans lesdits Ordres, Sa Majesté a, par le présent règlement, fixé le droit de passage à la somme de mille livres, pour être distribuée entre eux, suivant l'usage jusqu'à présent observé, indépendamment des honoraires du généalogiste, qui n'aura aucune part dans le droit de passage, et qui sera payé par les Chevaliers reçus.
IX.
Veut Sa Majesté que les preuves de Noblesse de ceux qui seront nommés auxdits Ordres, soient faites par le sieur de Clairambault, généalogiste de ses Ordres, qu'elle commet par le présent règlement, sans qu'il soit tenu de faire aucun nouveau serment ; lequel, après les avoir signées et certifiées, en fera le rapport au Grand-Maître, lorsqu'il administrera lui-même lesdits Ordres, et en présence de ceux des Officiers et Chevaliers qu'il lui plaira de nommer ; et jusqu'à ce que le Grand-Maître gouverne par lui-même lesdits Ordres, les preuves de Noblesse seront admises de la manière dont Sa Majesté l'expliquera par le présent règlement ; et d'autant que le généalogiste des Ordres de Sa Majesté se trouve faire les mêmes fonctions dans ceux de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem ; il portera la Croix desdits Ordres, sans être tenu à aucune des formalités, prescrites par l'article premier du présent règlement.
X.
Les Chevaliers porteront au col la Croix desdits Ordres, attachée à un ruban de couleur amarante, et dans les occasions de cérémonies, ils porteront la Croix ainsi, et de la manière dont il a été usé jusqu'à présent.
XI.
Et attendu que monsieur le duc de Berri n'est pas en état d'administrer par lui-même lesdits Ordres, Sa Majesté a cru devoir en confier la régie, administration et gouvernement à une personne dont le zèle pour la personne de Sa Majesté, celle de monsieur le duc de Berri, et pour lesdits Ordres, lui soient également connus ; et à cet effet, Sa Majesté a fait choix du sieur Louis Phélypeaux, comte de Saint-Florentin, conseiller en tous ses conseils, ministre d'État, secrétaire d'État et de ses commandemens, Commandeur et Chancelier de ses Ordres, chancelier de la Reine, pour avoir l'Administration générale de tout ce qui peut concerner lesdits Ordres, tant pour les biens qui lui appartiennent, que pour tout ce qui a rapport au cérémonial ; comme aussi, pour présider aux Chapitres généraux ou Assemblées particulières, et Conseil desdits Ordres ; recevoir de par Sa Majesté, monsieur le duc de Berri, et en sa présence, le serment des Chevaliers, que Sa Majesté se réserve de nommer jusqu'à la majorité de monsieur le duc de Berri, et généralement, pour faire et ordonner au nom du Grand-Maitre, tout ce qu'il pourroit faire et ordonner par lui-même. Et attendu que cette fonction honorable exige une distinction extérieure desdits Ordres, l'intention de Sa Majesté est que ledit sieur comte de Saint-Florentin puisse en porter la Croix, sans être tenu à aucune réception ; Sa Majesté a commis et commet par ledit présent règlement ledit sieur comte de Saint-Florentin, pour entendre les preuves des Chevaliers qu'elle aura nommés, et pour lui en rendre compte avant la réception, comme aussi pour prendre possession, pour et au nom de monsieur le duc de Berri, dudit état et dignité de Grand-Maitre desdits Ordres, et de tout ce qui en dépend.
XII.
Voulant régler la forme dans laquelle les Chevaliers desdits Ordres, qui auront été par Sa Majesté nommés, seront reçus, son intention est qu'ils le soient en présence et dans l'appartement du Grand-Maître : et ledit comte de Saint-Florentin, que Sa Majesté a commis à cet effet, recevra leur serment pour et au nom du Grand-Maître, en présence des Grands Officiers et Chevaliers qui y auront été appelés ; et ce, jusqu'à ce que le Grand-Maitre soit en âge de recevoir par lui-même le serment des Chevaliers ; et de se conformer à l'ancien cérémonial, ou à celui qu'il jugera à propos d'introduire : Sa Majesté veut que les réceptions soient faites à l'issue de la Messe qui sera célébrée dans la chambre ou chapelle dudit Grand-Maître.
XIII.
Sa Majesté confirmant lesdits Ordres de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, dans tous et chacun des droits, priviléges, franchises et exemptions qui y ont été attribués par les Papes, par les Rois prédécesseurs de Sa Majesté, et par elle-même ; et ce, conformément aux bulles des Papes, édits, déclarations, arrêts et règlemens rendus par les Rois ses prédécesseurs, ou par Sa Majesté, en faveur des Ordres.
XIV.
Les Chevaliers de minorité qui ont été jusqu'à présent admis et non reçus, qui ne sont point en état de faire les preuves prescrites par l'article 1er de ces présentes, ne pourront être reçus à la profession dans lesdits Ordres, ni en porter la Croix. A l'égard de ceux qui ont été admis en minorité pour être reçus dans la suite, l'intention de Sa Majesté est qu'ils ne le puissent être que lorsqu'ils auront atteint au moins l'âge de vingt-cinq ans accomplis, et en satisfaisant par eux au présent règlement, sans qu'à l'avenir il puisse être reçu dans lesdits Ordres, aucun Chevalier en minorité.
XV.
Veut néanmoins Sa Majesté que ceux des gentilshommes qui auront été élevés dans l'École Royale Militaire, et qu'elle jugera à propos d'admettre dans lesdits Ordres, puissent y être reçus en satisfaisant à l'article 1er du présent règlement, quoiqu'ils n'eussent pas l'âge prescrit par l'article 3 d'icelui, et que le nombre de cent Chevaliers, auquel elle veut que lesdits Ordres soient réduits à l'avenir, se trouvât rempli ; son intention étant qu'il puisse être excédé en faveur desdits gentilshommes seulement qu'elle jugera à propos d'y admettre. Veut pareillement que ceux d'entre eux que Sa Majesté ou le Grand-Maître jugeront à propos de recevoir dans lesdits Ordres, soient exempts du droit de passage et tous autres droits, lorsqu'ils seront reçus dans lesdits Ordres : son intention est au surplus, que jusqu'à ce qu'ils aient l'âge de trente ans accomplis, ils ne puissent porter que la petite Croix desdits Ordres à quatre branches, attachée à la boutonnière avec un ruban de la couleur de celui desdits Ordres ; et même lorsqu'ils auront atteint ledit âge de trente ans, ils ne pourront porter la grande Croix et cordon desdits Ordres ; sans en avoir obtenu la permission du Grand Maître.
Mande et ordonne Sa Majesté au Grand Maître desdits Ordres, audit sieur de Saint-Florentin, aux Grands Officiers et Chevaliers, et à tous autres composant ou dépendants desdits Ordres, de garder, observer et se conformer au présent règlement, qui sera enregistré ès registres de l'Ordre dans un Chapitre général, pour être exactement exécuté selon sa forme et teneur.
Fait et arrêté à Versailles, le Roi y étant, le quinze juin 1757.
Louis.
Par le Roi :
Phélypeaux.
Lu et enregistré au registre capitulaire desdits Ordres, le lundi vingt juin mil sept cent cinquante-sept, au Chapitre tenu au vieux Louvre par ordre du Roi ledit jour, par nous Claude Dorat de Chameulles, Chevalier, Commandeur, Greffier, Secrétaire général desdits Ordres.
Dorat de Chameulles.
RÈGLEMENT du 31 décembre 1778
que Monsieur, frère du Roi, en qualité de Grand-Maître général,
tant au spirituel qu'au temporel, des Ordres Royaux, Militaires et Hospitaliers
de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, veut et ordonne être observé,
tant sur le nombre des Chevaliers dont ils seront à l'avenir composés,
et sur l'âge et les qualités qu'ils doivent avoir pour y être admis,
que sur les marques extérieures de décoration desdits Ordres
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 432
Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du Roi, Grand-Maître Général, tant au spirituel qu'au temporel, des Ordres royaux, militaires et hospitaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, Bethléem et Nazareth, tant deçà que delà les mers ; à nos Frères les Grands Officiers, Commandeurs et Chevaliers de nosdits Ordres, salut.
L'Ordre de Saint-Lazare, l'une des institutions les plus anciennes et les plus distinguées qu'aient enfantés le courage, le zèle et la piété de la noblesse françoise, a toujours été digne de sa respectable origine, et honoré de la faveur de nos Rois. Henri IV s'est occupé d'ajouter à son lustre, en y réunissant l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel. Le feu Roi notre aïeul l'a honoré de sa protection encore plus particulière, en confiant la dignité de Grand-Maître de cet Ordre au second de ses petits-fils, et ensuite à nous, lorsque notre très-honoré Seigneur et frère s'est trouvé destiné au trône. Il a autorisé plusieurs règlemens également utiles et honorables pour ledit Ordre, en reculant les preuves nécessaires pour y être admis, en limitant le nombre des Chevaliers qui le composent, en le rétablissant dans une partie de ses biens, et en le rappelant, autant qu'il étoit possible, à la gloire et à la pureté de son origine.
Nous efforçant de marcher sur des traces aussi respectables, et considérant que les pieuses occupations aux quelles étoient consacrés les dignes Chevaliers qui ont institué cet Ordre, tenoient à des circonstances qui n'existent plus ; mais que l'honneur et la vertu, qui en étoient l'ame, subsistent et distinguent particulièrement la noblesse françoise, nous avons pensé que tout ce qui pourroit contribuer à mettre dans une plus grande activité ces qualités distinctives, rentroit dans l'esprit des fondateurs et dans l'objet de l'institution. Nous avons cru en conséquence que la profession militaire, exercée avec tant de zèle par la noblesse françoise, consacrée à la défense et à la gloire de la patrie, méritoit de jouir exclusivement des avantages de cet Ordre, et qu'il seroit utile de les combiner de manière qu'ils pussent être, dans les différens grades, une récompense proportionnée aux services, sans altérer les principes d'égalité qui doivent toujours être la base de toutes les institutions de Chevalerie. Ces motifs nous ont déterminé, après un examen profond et réfléchi, à prescrire de nouvelles règles qui tendissent vers ce but ; et la noblesse françoise, objet de ce travail, doit le regarder comme une nouvelle preuve de notre affection constante et particulière. A ces causes, en vertu du pouvoir que nous donne notre dignité de Grand-Maître des Ordres royaux, militaires et hospitaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, sous le bon plaisir et de l'agrément du Roi, notre très-honoré Seigneur et frère, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
ARTICLE PREMIER.
Les Ordres unis de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem resteront composés de Cent Chevaliers profès, compris les huit Commandeurs Ecclésiastiques, lesquels cent Chevaliers seront à jamais choisis parmi les gentilshommes de la plus ancienne noblesse du royaume.
II.
Nul ne pourra être admis à la profession dans lesdits Ordres, s'il n'est employé au service du Roi au moins en qualité de capitaine en second de ses troupes, ou d'enseigne de vaisseau.
Les gentilshommes qui, au lieu de servir le Roi dans ses troupes, l'auront servi en qualité de ministres de Sa Majesté dans les cours étrangères, auront le même privilége que s'ils étoient eux-mêmes au service dans le grade de colonel.
Les Commandeurs Ecclésiastiques seront assujettis à faire preuve de leur ancienne noblesse, et que leur père a servi vingt ans, ou est mort au service.
III.
On ne pourra faire profession dans lesdits Ordres, qu'après avoir rempli les conditions portées dans les articles 3 et 4 du règlement du 20 mars 1773 ; c'est-à-dire, qu'après avoir atteint l'âge de trente ans accomplis, justifié de sa religion catholique, apostolique et romaine, de sa naissance légitime, et de huit degrés de noblesse paternelle, non compris le récipiendaire, sans anoblissement connu, conformément à l'article 4 dudit règlement, dont les dispositions à cet égard seront toujours exécutées à la rigueur, et contre lesquelles, dans quelque cas que ce soit, il ne pourra jamais être accordé de dispenses.
IV.
En conséquence des dispositions ci-dessus, nosdits Ordres ne seront presque composés à l'avenir que de gentilshommes, servant le Roi dans l'état militaire, depuis le grade de capitaine en second au service de terre, ou d'enseigne de vaisseau, jusqu'aux grades les plus élevés ; et nous avons pensé, qu'égaux comme Chevaliers, et ne l'étant pas comme militaires, il importoit à la subordination, qui est la base de leur métier, que la marque de profession qui indiquera dans tous la même noblesse, la même vertu et les mêmes obligations, indiquât aussi, par une différence sensible, la différence des classes militaires dans lesquelles se trouveront lesdits Chevaliers ; de manière que ces marques fussent pour eux un nouveau motif d'émulation. En conséquence, nous avons divisé et divisons les Chevaliers desdits Ordres en deux classes, dont la première sera composée de tous les Chevaliers revêtus du grade de colonel ou capitaine de vaisseau, et des grades supérieurs ; et la seconde de tous les autres, depuis le grade de capitaine en second ou d'enseigne de vaisseau, jusqu'à celui de colonel, ou capitaine de vaisseau exclusivement.
Les Commandeurs Ecclésiastiques, ceux qui seront ou auront été ministres du Roi dans les cours étrangères, et les Grands Officiers de l'Ordre, seront toujours compris dans la première classe.
V.
La marque de nosdits Ordres sera à l'avenir une Croix d'or émaillée, telle qu'elle est aujourd'hui, ornée de la devise que nous adoptons, Atavis et Armis, inscrite en lettres d'or autour de l'effigie de Saint-Lazare, et suspendue au cou par un ruban vert, ancienne couleur de cet Ordre, que nous voulons ramener dans tous les points à sa première institution. La marque de profession sera, pour les Chevaliers de la première classe, une Croix brodée sur le côté gauche de l'habit, en paillons d'or vert, entourée de paillettes d'or, surmontée au milieu d'une Croix d'argent, avec le chiffre de Saint-Lazare en or sur la branche d'en haut, et celui de la Sainte Vierge sur la branche d'en bas, et au milieu, cette légende en lettres d'or,Atavis et Armis ; et pour les Chevaliers de la deuxième classe, la Croix verte, telle qu'ils la portent à présent, au milieu de laquelle sera placée la même Croix d'argent, ornée des mêmes chiffres et de la même devise : le tout conformément, pour la forme et grandeur, au modèle que nous avons approuvé, et qui sera déposé aux archives de nosdits Ordres.
VI.
Comme ce ne sera jamais notre volonté, mais la grâce du Roi, qui en élevant un Chevalier de la deuxième classe au grade de colonel, ou de capitaine de vaisseau, le fera passer à la première classe, notre intention est qu'aussitôt que nous aurons déterminé la liste de ceux qui, en raison de leur état actuel, composeront la deuxième classe de nosdits Ordres, ils soient fidèles à en porter les marques ; et quand un desdits Chevaliers aura obtenu le grade de colonel, ou l'une des dignités qui font partie de la première classe, il en donnera avis au Chancelier de nosdits Ordres, qui, après nous en avoir rendu compte et avoir pris nos ordres, enverra sans délai audit Chevalier les marques de cette classe, et notre permission de les porter.
VII.
Comme la division que nous faisons des Chevaliers de nosdits Ordres en deux classes, n'est relative qu'à leurs grades militaires, et que nous n'entendons pas qu'elle altère, en aucune façon, l'égalité que met entr'eux la dignité et leur état de Chevalier ; à toutes les cérémonies de nosdits Ordres, les Chevaliers des deux classes marcheront indistinctement à leur rang de Chevalier, et suivant la date de leur réception.
VIII.
Aussitôt que les revenus de nosdits Ordres le permettront, il sera fait une nouvelle distribution de Commanderies, de manière à faire participer le plus grand nombre des Chevaliers qu'il sera possible, aux biens de l'Ordre, et cela, dans la proportion de leurs différens grades.
IX.
Les Chevaliers de nosdits Ordres, qui viendroient à quitter le service, cesseront de ce moment de pouvoir prétendre à une Commanderie, s'ils n'en ont pas, ou s'ils en ont, à en obtenir une meilleure ; et, dans aucun cas, ils ne pourront recevoir aucune nouvelle grâce dans l'Ordre.
X.
Notre attachement pour les principes de l'état intéressant auquel nosdits Ordres seront consacrés à l'avenir, nous force de prévenir un cas qui sans doute n'arrivera jamais. Mais si, contre toute apparence, il étoit possible qu'un Chevalier, après sa profession dans nosdits Ordres, méritât d'être cassé, et fût à ce titre hors de service, il sera dépouillé des Commanderies dont il auroit été pourvu, ne sera convoqué à aucuns chapitre ni cérémonies, comme ne faisant plus partie de nos Ordres.
XI.
Seront au surplus les anciens statuts et règlemens gardés et observés dans tous les points auxquels il n'a point été dérogé par le présent règlement ; nous réservant, en vertu de l'autorité attachée à notre qualité de Grand-Maître, de faire, avec l'agrément du Roi, notre très-honoré Seigneur et frère, tous les changemens que nous trouverons convenables à l'avantage de nosdits Ordres, et au bien du service. Si donnons en mandement à nos Frères les Grands Officiers, Commandeurs et Chevaliers de nosdits Ordres, de garder et observer le présent règlement, et de tenir la main, chacun en droit soi, à son exécution.
En foi de quoi nous avons signé ces présentes de notre main, icelles fait contre-signer par notre Frère Chevalier-Commandeur, Secrétaire général desdits Ordres.
Donné à Versailles, le trente-et-unième jour du mois de décembre 1778.
Louis-Stanislas-Xavier.
Dorat de Chameulles.
RÈGLEMENT du 21 janvier 1779
en faveur des Élèves de l'École royale militaire
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 440
De par le Roi.
Sa Majesté s'étant fait représenter les règlemens qui ont accordé aux jeunes gentilshommes, élèves de l'École royale militaire, l'avantage d'être reçus novices dans les Ordres militaires et hospitaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, elle a jugé qu'une grâce indistinctement accordée à tous les élèves ne pouvoit que perdre de sa valeur, et qu'une admission aussi honorable devoit être la récompense offerte à l'émulation des jeunes gentilshommes qui, enfans de l'État par leur éducation, auroient donné les espérances les plus fondées de devenir des sujets distingués, et qui seroient jugés les plus dignes d'obtenir une décoration qui sera la preuve de leur capacité et de leurs premiers succès : en conséquence, et de l'avis de Monsieur, Grand-Maître des Ordres de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, Sa Majesté a réglé ce qui suit :
ARTICLE PREMIER.
L'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel faisant partie de ceux qui sont réunis sous la même Grande Maîtrise, sera destiné à l'avenir aux seuls élèves de l'École royale militaire, qui seront jugés dignes d'être admis dans cet Ordre.
II.
Il sera présenté chaque année au Grand Maître par le secrétaire d'État ayant le département de la guerre, un État de six élèves de l'École royale militaire, qui, par leurs mœurs, leurs progrès et leurs heureuses dispositions, seront jugés, par l'inspecteur général, les plus dignes d'être admis dans l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel ; et trois d'entr'eux, au choix du Grand-Maître, seront reçus Chevaliers dudit Ordre.
III.
La marque distinctive de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel sera portée par les élèves de l'École royale militaire qui en seront honorés, ainsi que le Grand-Maître le prescrira par un règlement particulier émané de son autorité.
IV.
Tous les élèves de l'École royale militaire qui auront été reçus Chevaliers de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, jouiront, sur les fonds de l'Ordre, d'une pension annuelle de cent livres, indépendamment de celle de deux cents livres qui leur sera accordée sur les revenus de l'École royale militaire. Ils conserveront leur pension de cent livres tant qu'ils seront au service ; et même hors du service, mais dans le cas seulement où des blessures reçues à la guerre, et duement constatées, les auroient forcés à se retirer.
V.
Lorsqu'un élève de l'École royale militaire, Chevalier de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, se sera distingué à la guerre par quelque action d'éclat, qui, en réunissant les succès dus à la valeur et à l'intelligence, aura procuré quelque avantage important ; le Grand-Maître, sur l'attestation du général de l'armée, et du secrétaire d'État de la guerre, en se réservant toutefois le droit de juger du mérite de l'action, le recevra sur-le-champ et sans autre preuve, Chevalier de l'Ordre de Saint-Lazare ; et la réunion des Croix des deux Ordres, qui ne pourra avoir lieu que dans ce seul cas, offrira la preuve honorable du service qu'il aura rendu à l'État.
Fait à Versailles, le 21 janvier 1779.
Louis.
Le Prince de Montbarrey.
RÈGLEMENT du 21 janvier 1779
que Monsieur, frère du Roi, en qualité de Grand-Maître général,
tant au spirituel qu'au temporel, des Ordres royaux, militaires et hospitaliers
de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem,
veut et ordonne être observé sur l'admission des Élèves de l'École militaire
Source : Code des Ordres de chevalerie du royaume, dédié au Roi - 1819 - Page 443
Louis-Stanislas-Xavier de France, frère du Roi, Grand-Maître Général, tant au spirituel qu'au temporel, des Ordres royaux militaires et hospitaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, Bethléem et Nazareth, tant deçà que delà les mers ; à nos Frères les Grands Officiers, Commandeurs et Chevaliers de nosdits Ordres ; salut.
Le désir que nous avons de contribuer, autant qu'il est en notre pouvoir, au bien de l'État, et de voir les Ordres dont nous sommes Grand-Maître devenir un objet d'émulation pour tous ceux qui servent le Roi dans ses troupes, nous a porté à considérer, avec une attention particulière, l'école intéressante dans laquelle le Roi fait élever les enfans de ceux qui ont consacré leurs jours ou perdu la vie à son service. Les règlemens précédens, qui leur accordoient, pour prix de leur bonne conduite, l'avantage d'être reçus novices dans nosdits Ordres, ne leur donnoit aucun état précis. Leur décoration presque semblable à celle des Officiers de nos Ordres, qui ne peuvent leur être assimilés, les confondoit avec eux, et la multiplicité de cette distinction, qui en diminuoit l'éclat, rendoit impossible l'exercice d'une libéralité qui ne pourroit être placée d'une manière plus utile et plus honorable que sur des gentilshommes, que nous devons regarder comme les enfans de l'État. Nous avons exposé ces différens motifs au Roi, notre très-honoré Seigneur et frère. La protection dont il honore la noblesse de son royaume, l'a engagé à donner le sceau de son approbation, aux moyens que nous lui avons proposés pour remédier, d'une part, aux inconvéniens antérieurs, et pour procurer, de l'autre, les nouveaux avantages que nous avions en vue. L'acte de bienfaisance qui les accompagnera, n'est point l'effet de notre seule générosité ; l'Ordre entier nous a demandé d'y contribuer à frais communs, et s'empresse d'acquitter ainsi ce que lui inspirent l'honneur, la religion et l'attachement à l'État. Ces glorieux sentimens ont présidé à ses délibérations, et pour en établir l'effet sur des fondemens solides, nous, en vertu du pouvoir que nous donne notre dignité de Grand-Maître des Ordres royaux militaires et hospitaliers de Notre-Dame du Mont-Carmel et de Saint-Lazare de Jérusalem, sous le bon plaisir et de l'agrément du Roi, notre très-honoré Seigneur et frère, nous avons ordonné et ordonnons ce qui suit :
ARTICLE PREMIER.
L'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, faisant partie de ceux dont nous sommes Grand-Maître, sera désormais consacré uniquement à ceux des élèves de l'École royale militaire, que nous jugerons à propos d'y admettre ; et, après leur nomination, quand la vérification de leur preuve aura été faite, ainsi que l'information de leurs vie et mœurs, ils seront reçus Chevaliers dudit Ordre, dans la forme que nous prescrirons.
II.
La marque de cet Ordre consistera dans la petite Croix, pareille pour la forme et grandeur, à celle qui a été d'usage jusqu'à présent : sur un côté, sera placée l'effigie de la Sainte Vierge, et un trophée orné de trois fleurs de lys ; de l'autre côté, cette Croix sera suspendue à la boutonnière de l'habit par un ruban cramoisi.
III.
Chacun des Chevaliers que nous admettrons dans ledit Ordre sera tenu de prouver quatre degrés de noblesse paternelle ; et nous admettrons pour cela les preuves fournies pour leur admission à l'École militaire, qui pourtant seront représentées aux Commissaires que nous nommerons à cet effet.
IV.
Nous choisirons tous les ans, parmi les sujets les plus distingués qui seront dans le cas de sortir de l'École militaire pour entrer au service, et dont la liste nous sera présentée dans la forme qu'il plaira au Roi de déterminer, trois d'entr'eux que nous nommerons Chevaliers de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel.
V.
Chacun de ces trois Chevaliers recevra, à dater du premier janvier de l'année qui suivra sa réception, une pension annuelle de cent livres, qui lui sera payée sur le trésor de l'Ordre, et qu'il conservera tout le temps qu'il restera au service, à moins que des blessures reçues à la guerre et dûment constatées ne l'aient forcé de s'en retirer.
VI.
Si un de ces nouveaux Chevaliers de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel a le bonheur de faire à la guerre une action de courage et d'intelligence qui ait un grand éclat et de grands avantages, il pourra se présenter à nous avec l'attestation du général de l'armée et du ministre de la guerre ; et après nous être fait rendre compte de cette action et de son importance, si la jugeons assez considérable, nous le nommerons sur-le-champ et sans autre preuve, Chevalier de Saint-Lazare ; et la réunion des deux Croix, qui n'aura lieu que dans ce seul cas, sera une attestation éternelle de sa gloire : dérogeant pour ce cas seulement à l'article 3 du règlement du 31 décembre 1778.
VII.
Au surplus, nous n'entendons rien changer à l'état des élèves de l'École militaire qui ont jusqu'à présent été reçus novices dans nosdits Ordres : ils continueront d'en porter les marques comme par le passé, mais ils ne peuvent, en raison de leur grand nombre, participer aux avantages que nous accordons aux nouveaux, et que notre sagesse nous a forcé de combiner avec nos moyens.
Si donnons en mandement à nos Frères les Grands Officiers, Commandeurs et Chevaliers de nosdits Ordres, de garder et observer le présent règlement, et de tenir la main, chacun en droit soi, à son exécution. En foi de quoi nous avons signé ces présentes de notre main ; icelles fait contre-signer par notre Frère Chevalier Commandeur, Secrétaire général desdits Ordres.
Donné à Versailles, le vingt et unième jour de janvier 1779.
Louis-Stanislas-Xavier.
Dorat de Chameulles.
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BULLE DU PAPE PAUL V de 16 de febrero de 1608 para la institución de la Orden de Nuestra Señora del Mont-Carmel Fuente: Código de las órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 376 Textos en español PABLO V, PAPA Por el recuerdo perpetuo de la cosa. El pontífice romano, cuya Divina Majestad ha elevado el poder por encima de otros poderes, escucha voluntariamente las oraciones de sus hijos piadosos y muy sumisos, que no solo quieren igualar a sus antepasados, sino también transmitirlos a su posteridad. , con incrementos notables, la nobleza que recibieron de ella; y él aprueba que llenen puntos de vista que le parecen de acuerdo a Dios, ya que son útiles para la defensa y preservación de la fe católica, para la destrucción de sus enemigos y para la salvación de las almas. Yo Nuestro querido hijo, noble, Charles de Neufville, Señor de Alincour, Caballero de las Órdenes del Rey, nos expuso en nombre de nuestro muy querido hijo en Jesucristo, Henri, Rey de Francia muy cristiano, cuyo Él es embajador ante nosotros y ante la Santa Sede Apostólica, a quien este mismo Rey quería especialmente, como hijo mayor de la Iglesia, defender la religión y contribuir a su progreso, al continuar utilizando los medios a su disposición. 'es servido en su reino y en los lugares de su obediencia, desde su feliz llegada al trono, para la exaltación de la Iglesia romana, la extirpación de las herejías y la destrucción de los herejes; lo que le hizo desear erigir e instituir, bajo nuestro buen gusto y bajo la autoridad de la Santa Sede, una Milicia u Orden Militar, que dotará con suficientes bienes puramente seculares, y no con ganancias o ingresos eclesiásticos, y que estará compuesto por personas nobles y de un distinguido nacimiento, bajo el nombre, el título y la regla de la más gloriosa y siempre Virgen María, madre de Dios, Notre-Dame du Mont-Carmel, a quien el mismo rey tomó por su patrona y abogada, y a quien siempre honra con especial devoción. Dijo Charles de Neufville humildemente rogándonos que favoreciéramos al mismo Rey con nuestras gracias especiales, y que cumplamos con la solicitud de Su Majestad. que el mismo Rey tomó por su patrona y abogado, y que siempre honra con una devoción particular. Dijo Charles de Neufville humildemente rogándonos que favoreciéramos al mismo Rey con nuestras gracias especiales, y que cumplamos con la solicitud de Su Majestad. que el mismo Rey tomó por su patrona y abogado, y que siempre honra con una devoción particular. Dijo Charles de Neufville humildemente rogándonos que favoreciéramos al mismo Rey con nuestras gracias especiales, y que cumplamos con la solicitud de Su Majestad. II Deseando, por lo tanto, contribuir a la realización de un diseño tan piadoso, y que no se puede alabar demasiado, habiendo absuelto y mantenido en absoluto al mismo Rey Enrique, a los efectos del presente, de todas las oraciones y excomunión, suspensión, prohibido , y otras censuras y castigos eclesiásticos traídos contra él por derecho o por hombres, por cualquier causa u ocasión; y condescendiente a estas mismas solicitudes, hemos, por autoridad apostólica y por el contenido del presente, erigido e instituido bajo la regla anterior, por ahora y en el futuro a perpetuidad, y sin perjuicio de otros, dijo Milicia y Orden Militar, cuyo asiento y convento principal serán asignados y establecidos por el mismo Rey, en el lugar de su reino o país de dominación que deseen elegir a Su Majestad. Habrá un gran maestro, quien tendrá la dignidad suprema y principal, será como el jefe de dicha milicia y del convento establecido por el mismo Rey Enrique, y recibirá tantos Caballeros y Oficiales allí como le plazca. Los Grandes Maestros y los Caballeros solo podrán contraer matrimonio por primera vez y casarse en segundas bodas, incluso con una viuda. Prometerán castidad conyugal y obediencia a su superior; llevará la imagen de la Santísima Virgen María Nuestra Señora del Monte Carmelo, con un vestido diferente al de otras Órdenes militares, que no pueden cambiar; y finalmente tendrán una mesa magistral, prioratos, comandancias y otros beneficios y oficinas que se otorgarán, como hemos dicho, con bienes puramente seculares, y no con ingresos eclesiásticos. será como el jefe de dicha milicia y del convento establecido por el mismo rey Enrique, y recibirá allí tantos caballeros y oficiales como le plazca. Los Grandes Maestros y los Caballeros solo podrán contraer matrimonio por primera vez y casarse en segundas bodas, incluso con una viuda. Prometerán castidad conyugal y obediencia a su superior; llevará la imagen de la Santísima Virgen María Nuestra Señora del Monte Carmelo, con un vestido diferente al de otras Órdenes militares, que no pueden cambiar; y finalmente tendrán una mesa magistral, prioratos, comandancias y otros beneficios y oficinas que se otorgarán, como hemos dicho, con bienes puramente seculares, y no con ingresos eclesiásticos. será como el jefe de dicha milicia y del convento establecido por el mismo rey Enrique, y recibirá allí tantos caballeros y oficiales como le plazca. Los Grandes Maestros y los Caballeros solo podrán contraer matrimonio por primera vez y casarse en segundas bodas, incluso con una viuda. Prometerán castidad conyugal y obediencia a su superior; llevará la imagen de la Santísima Virgen María Nuestra Señora del Monte Carmelo, con un vestido diferente al de otras Órdenes militares, que no pueden cambiar; y finalmente tendrán una mesa magistral, prioratos, comandancias y otros beneficios y oficinas que se otorgarán, como hemos dicho, con bienes puramente seculares, y no con ingresos eclesiásticos. Los Grandes Maestros y los Caballeros solo podrán contraer matrimonio por primera vez y casarse en segundas bodas, incluso con una viuda. Prometerán castidad conyugal y obediencia a su superior; llevará la imagen de la Santísima Virgen María Nuestra Señora del Monte Carmelo, con un vestido diferente al de otras Órdenes militares, que no pueden cambiar; y finalmente tendrán una mesa magistral, prioratos, comandancias y otros beneficios y oficinas que se otorgarán, como hemos dicho, con bienes puramente seculares, y no con ingresos eclesiásticos. Los Grandes Maestros y los Caballeros solo podrán contraer matrimonio por primera vez y casarse en segundas bodas, incluso con una viuda. Prometerán castidad conyugal y obediencia a su superior; llevará la imagen de la Santísima Virgen María Nuestra Señora del Monte Carmelo, con un vestido diferente al de otras Órdenes militares, que no pueden cambiar; y finalmente tendrán una mesa magistral, prioratos, comandancias y otros beneficios y oficinas que se otorgarán, como hemos dicho, con bienes puramente seculares, y no con ingresos eclesiásticos. imagen de la bendita Virgen María Notre-Dame du Mont-Carmel, con un vestido diferente al de otras Órdenes militares, que no pueden cambiar; y finalmente tendrán una mesa magistral, prioratos, comandancias y otros beneficios y oficinas que se otorgarán, como hemos dicho, con bienes puramente seculares, y no con ingresos eclesiásticos. imagen de la bendita Virgen María Notre-Dame du Mont-Carmel, con un vestido diferente al de otras Órdenes militares, que no pueden cambiar; y finalmente tendrán una mesa magistral, prioratos, comandancias y otros beneficios y oficinas que se otorgarán, como hemos dicho, con bienes puramente seculares, y no con ingresos eclesiásticos. III. Cuando el Gran Dominio esté vacante, desde el comienzo de su erección e institución, o cuándo continuará a partir de entonces, de cualquier manera y de cualquier calidad que pueda ser la persona, incluso con la Santa Sede, o en en algún otro momento y forma, la provisión y la provisión completa deben pertenecer al rey Enrique y a los reyes de Francia sus sucesores. IV. La primera vez que vaya la Grande-Maîtrise, así como todas las demás vacaciones que le seguirán, el rey a quien la proporcionará estará obligado y obligado a solicitar y obtener de la Santa Sede, en tres meses, una nueva disposición y confirmación: además, estará obligado a hacer y enviar, bajo dicho tiempo, a la misma Santa Sede, su profesión de fe firmada por su mano, de acuerdo con los artículos dados por la Sede Apostólica; para que dicho Gran Maestro no pueda llevar a cabo ninguna función de su cargo, ni gobernar la misma Milicia, que no ha obtenido su nueva provisión del Papa, y que no ha enviado, como se dice, su profesión de fe. Finalmente, concedimos y aplicamos a perpetuidad a dicha Milicia la dote y todos los bienes que dicho Rey le hizo y le hará. V. Los Grandes Maestros que suceden al primero, pueden transferir el asiento principal de la misma Milicia u Orden a cualquier otro lugar que fuera, incluso marítimo, desde el reino de Francia, país y tierra de obediencia del Rey. Christian, con el permiso de la Santa Sede; y podrán crear Caballeros allí, que estarán obligados a hacer la misma profesión de fe y juramento de fidelidad, tanto al Romano Pontífice como a su Gran Maestro. VI. Por la misma autoridad y contenido de este documento, les otorgamos el poder y la facultad de hacer reglamentos, estatutos y ordenanzas sobre el buen gobierno de la misma Milicia u Orden, que serán aprobados por la Santa Sede Apostólica, y cambiar a quienes se habrá hecho en otros más adecuados, a disposición de las cosas y circunstancias de los tiempos, siempre que estas regulaciones sean legales y honestas, y no contrarias a los santos cánones, particularmente a los decretos del Concilio de Trento, y a las constituciones apostólicas. VII. Dicho Gran Maestro puede, a perpetuidad y en todos los tiempos futuros, por sí mismo y no por otros, de acuerdo con el establecimiento y los decretos mencionados anteriormente, proporcionar a los Caballeros y a las personas de dicha Orden, de todos y de '' Cada uno de los Prioratos, Comandantes, Miembros y otros Beneficios eclesiásticos de dicha Milicia u Orden erigida, como se dice, cuando vienen, de cualquier manera, por la muerte de la gente, de cualquier calidad y condición que ellos puede ser, incluso con algunas reservas, e incluso con la Santa Sede Apostólica. VIII Los Priores, Comandantes y Capellanes de la misma Milicia u Orden, después de obtener el consentimiento y permiso de su Gran Maestro, con la aprobación del Ordinario local, pueden celebrar misa en las Iglesias de la Orden, administrar los sacramentos de la Iglesia en todo momento a los Caballeros y otras personas de dicha Orden, incluso administrar una unción extrema al borde de la muerte, sin perjuicio de los derechos de las Iglesias Parroquiales y sus Sacerdotes Parroquiales; También podrán, después de haber sido aprobados por los Ordinarios, escuchar sus confesiones y absolverlos de sus pecados en la forma ordinaria de la Iglesia, imponiéndoles una saludable penitencia. IX. Por la misma autoridad apostólica, y en virtud del presente, eximimos a dicho Gran Maestro, Caballeros, Sacerdotes y Capellanes, todos y cada uno de ellos, tanto clérigos como laicos, incluso casados y bigames, aunque no sean tristes, y les concedemos por una gracia especial para poder tener una o más pensiones anuales para ellos reservadas o para reservar; Conozca al Gran Maestro, hasta la suma de mil quinientos ducados, y los Caballeros hasta los quinientos ducados de oro de la cámara, sobre los ingresos, derechos, emolumentos, distribuciones diarias de catedrales metropolitanas y otros. iglesias y monasterios, incluso consistoriales, prioratos, dignidades, personalidades, administraciones, oficinas y otros beneficios eclesiásticos, calificados de cualquier manera, en los reinos y países del dominio del Rey, aunque aunque después de las reservas de dichas pensiones, contrajeron matrimonio y, como se dijo, son bigames y no trigames; de qué pensiones pueden disfrutar libre y legalmente, recibir un pago y convertirlas en su uso, durante su matrimonio y durante su vida, con las comandancias y los beneficios de la misma Milicia y Orden. X. Además, eximimos a perpetuidad y entregamos a la misma Milicia y a los Caballeros, sus propiedades e ingresos, de todo tipo de cargos y cargos impuestos o por imponer, y de la dependencia total de la jurisdicción de los Ordinarios, y los presentamos enteramente a la superioridad, jurisdicción y obediencia del Gran Maestro. XI Finalmente, para aumentar la devoción de los fieles de Jesucristo y procurar la salvación, por la misericordia del Dios Todopoderoso, por la autoridad de los benditos Apóstoles San Pedro y San Pablo, y por la misma autoridad de los mismos, Demos y concedamos a perpetuidad, misericordiosamente en nuestro Señor, indulgencias plenas a dicho Gran Maestro, Caballeros y personas de dicha Orden, que están confesados y verdaderamente penitentes, y que han recibido la Sagrada Comunión, ambos en los días en que serán recibidos en dicha Orden, y que harán profesión allí, que cada año en el día y fiesta de la Bienaventurada Virgen María Nuestra Señora del Monte Carmelo, que llega el 16 de julio, desde las primeras vísperas hasta el ocaso de dicha fiesta, como también al borde de la muerte, siendo contrito y pronunciando desde el corazón,si no pueden por boca, el santísimo nombre de Jesús. XXI Es por eso que instruimos a nuestros amados hijos a los funcionarios de los obispados de Puy, Damasco y París, por el contenido del presente, que todos, o dos, o uno de ellos, publican o hacen que se publique, nuestra autoridad, el presente y los contenidos en icelles, todo el tiempo y quantes serán necesarios; asegúrese de que sean mantenidos por todos aquellos a quienes pertenece, o que pertenecerá; no sufrir que dichos Caballeros sean molestados de ninguna manera, ni por nadie; y vinculantes por penas, censura, castigos eclesiásticos y otros medios de hecho y de derecho, que consideren apropiados, los rebeldes y todos aquellos que deseen contradecir y rehusarse a obedecer el presente. XIII A pesar de todas las constituciones y ordenanzas apostólicas, las protestas de las Iglesias mencionadas confirmadas por la Santa Sede, o de otro modo, los estatutos, costumbres, indultos y cartas apostólicas que se les hubieran concedido a ellos, o a sus prelados, capítulos, conventos, superiores y personas, bajo algún contenido y forma, y con algunas cláusulas o decretos, por el contrario, y de cualquier manera, que para este momento nos desviamos especial y expresamente, todo así como si en el presente se hiciera especial, específico, expreso y singular mención de su contenido, y no por estas cláusulas generales que significan lo mismo; que, sin embargo, permanecerá, por otro lado, en su fuerza y valor, y en contra de todas las cosas, incluso para el indulto, que algunas de las personas antes mencionadas habrían obtenido de la Santa Sede, XIV Por lo tanto, que nadie sea lo suficientemente valiente como para contradecir, por un ataque imprudente, o violar el contenido de estos presentes, de nuestra absolución, erección, institución, aplicación, disposición, indultos, exenciones, liberaciones, suposiciones, concesiones, mandatos, derogaciones y generosidad Ahora, si alguien supone intentarlo, hágale saber que incurrirá en la indignación del Dios Todopoderoso y de los benditos Apóstoles San Pedro y San Pablo. Dado en Roma, en Saint-Marc, el año de la encarnación de nuestro Señor 1608, el 16 de febrero, y de nuestro pontificado en el tercer año. REGLA Y ESTATUTOS del 26 de febrero de 1608 prescritos por el Pontífice para la institución de la Orden de Nuestra Señora del Monte Carmelo Fuente: Código de las órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 384 Se acuerda que la institución de las Órdenes militares es útil para la república cristiana, y que sirven para la defensa y la propagación de la fe católica, si a los Caballeros de estas Órdenes se les prescriben ciertas reglas de conducta, bajo el 'feliz auspicio de que puedan vivir bien, luchar y vencer a los enemigos del nombre cristiano. Yo Por eso, teniendo en cuenta las humildes oraciones que nos hicieron en nombre de nuestro querido hijo en Jesucristo, Enrique, Rey de Francia, hace unos días, erigimos y establecimos una Milicia o Orden militar para la mayor gloria de Dios y de la más gloriosa Virgen María, su madre, y para la exaltación de la Iglesia romana, la extirpación de las herejías; compuesto por personas nobles y de un distinguido nacimiento de la nación francesa, bajo el nombre, el título y el gobierno de la misma muy gloriosa Virgen María, madre de Dios, Notre-Dame du Mont-Carmel; y para que esta Milicia, apoyada por regulaciones piadosas y decentes, continua y felizmente, de acuerdo con nuestros deseos, progreso religioso, le demos, a pedido del mismo Rey Enrique, las siguientes reglas. II Los Caballeros de dicha Milicia harán su profesión de fe en manos del Gran Maestre, o del que será diputado de su parte, según los artículos propuestos por la Santa Sede, y aprobados en tiempos de Pío IV; qué profesión firmarán con su mano, para ser depositada en los Archivos de la Orden, en manos de quien será el encargado de cuidarla. III. Deben confesar sus pecados sacramentalmente y recibir el Santísimo Sacramento de la Eucaristía, el día en que son recibidos en la Orden, y antes de que tomen el hábito. IV. Llevarán en sus abrigos una cruz marrón, con la imagen de la Santísima Virgen en el medio, y otra cruz dorada que cuelga del collar con una cinta de seda del mismo color, a ambos lados de la cual estará el imagen de la misma virgen. V. Harán que Dios, la gloriosa Virgen María y el Gran Maestro, hagan voto de obediencia y castidad conyugal. VI. Lucharán contra los enemigos de la Iglesia romana, siempre que la Santa Sede o el Rey de Francia lo ordenen al Gran Maestro. VII. Recitarán todos los días, con la mayor devoción posible, el oficio o la corona de la Santísima Virgen María. VIII Escucharán la Santa Misa todos los días festivos y todos los sábados del año, si no están legítimamente ocupados. IX. Y se abstendrá de comer carne los miércoles de cada semana. X. Confesarán sus pecados sacramentalmente y recibirán el Santísimo Sacramento de la Eucaristía todas las fiestas de la Santísima Virgen, principalmente el día de la fiesta de Nuestra Señora del Monte Carmelo, que solemos celebrar el 16 de julio. XI Y se reunirán el mismo día en el lugar que les asignó el Gran Maestro, para celebrar la devoción, todos juntos, dijo la fiesta. XII Aquellos que obtengan las Comandancias que se fundarán de acuerdo con el tenor de estos presentes, estarán obligados a pagar al Tesorero de la Orden las responsabilidades y derechos, sobre la base de dichas Comandancias, tal como lo practican los Caballeros de las otras Milicias. XIII Y debido a que los Caballeros de dicha Orden deben ser súbditos del Rey de Francia, según su establecimiento, no pueden ser utilizados para la guerra bajo otro Jefe o Comandante, sin el permiso expreso de su Gran Maestro, bajo pena de ser privados. en el hábito de la Orden. XIV Finalmente, ordenamos, gobernamos, ordenamos y ordenamos a dichos Caballeros que cumplan y observen las reglas contenidas en este documento, sin perjuicio de las Constituciones, las Ordenanzas Apostólicas y otros asuntos contrarios. Dado en Roma, en Saint-Pierre, el 26 de febrero, año de la encarnación de Nuestro Señor 1608, y el tercero de nuestro pontificado. PATENTE de unión de las dos Órdenes de Nuestra Señora del Monte Carmelo y San Lázaro de Jerusalén Fuente: Código de las órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 388 que puede hacer, cuando lo considere conveniente; por medio del cual en el futuro se verán afectados los comandantes, prioratos y otros beneficios de dicha Orden de San Lázaro, que se encuentran en este reino, país, tierras y señoríos de la obediencia de Sadite Majesty, Grandes Maestros, Caballeros y Oficiales de la Orden de la Virgen María, para aprehender y poseer, cuando les fallan, todo como si fueran o hayan sido hechos Caballeros de la Orden de San Lázaro. Y podrá, además, de conformidad con dicho Bulle, disfrutar de las pensiones de las cuales complacerá a Su Majestad gratificarlas con obispados, abadías y otros beneficios, incluso consistoriales, que están en la nominación, colación u otra provisión de sadita. Majestad, a pesar de que están casados: en testimonio de lo que ella me ordenó. Henry Por el rey: Brulard. PATENTE DE MANDACIÓN O LETRAS de 29 de mayo de 1609 que sirven para probar contra el PP. Héliot y Honoré de Sainte-Marie, a quienes Enrique IV no había reprimido en 1608, como lo expresaron, el Gran Dominio de la Orden de San Lázaro Fuente: Código de las Órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 390 Henry, por la gracia de Dios, Roy de Francia y Navarra: primero, nuestro ujier o sargento en este requisito, hola. Nostre amé et féal Chevalier de nostre Ordre, maestro de campo de un regimiento de secuaces franceses, y Gran Maestro de las Órdenes de Nostre-Dame du Mont-Carmel y Saint-Lazare de Jerusalén, Belén y Nazaret, tanto dentro como fuera de los mares; El Mensajero Philbert de Nérestang nos mostró que, como Gran Maestre de la Orden de San Lázaro, tiene en cuenta todas las comandancias, prioratos, propiedades y posesiones, membresías y dependencias de la Orden de San Lázaro. y dentro de nuestro reino de Francia, para el mantenimiento de dicha Orden; y especialmente porque es una pobreza que en nuestro ducado de Normandía hay varios caballeros y otras personas que se han apoderado de varias comandancias y otros bienes que dependen de dicha orden, y han tomado y recogido el censo y las rentas; todavía continúan produciendo fruta e ingresos, incluso con el deseo de atribuirles la propiedad, al gran prejuicio de la Orden de San Lázaro: en esta ocasión le gustaría en calidad de Gran Maestro, que nuestros amigos y consejeros felic recibieran una llamada en frente de personas que poseen nuestro gran consejo, todos aquellos que se encontrarán teniendo, manteniendo, poseyendo y disfrutando por usurpación, y sin títulos válidos, sin comandantes de dicha Orden, y de aquellos tomados y perforados los frutos, ingresos, bienes y posesiones que dependen de ellos , por venir, informar al expositor, y al hacerlo, traiga sus títulos y cartas bajo las cuales disfrutan de dichas comandancias y prioratos, y tome los frutos y los ingresos que dependen de dicha Orden de San Lázaro, que teme no poder hacer sin tener en esto nuestras cartas para eso requerido y necesario, que nos rogó y requirió concederlo. Por estas razones, usted ordena y ordena que, a solicitud de dicho expositor, suspenda a todas las personas que se encuentran teniendo, manteniendo, disfrutando y poseyendo dichas comandancias y prioratos, frutas e ingresos dependientes de dicha Orden en nuestro Ducado de Normandía y en otra parte, que el expositor deberá ser y aparecer en un día determinado y competente, antes de que dichos amigos y falsos aconsejen a las personas que tienen nuestro gran consejo al que pertenece el conocimiento y que los tenemos nuevamente, según sea necesario, cometidos y atribuidos, cometidos y atribuidos por estos presentes, y aquí prohibidos y prohibidos, prohibidos y defendidos ante todos nuestros otros tribunales y jueces, para informar a dicho expositor de la administración que tenían de bienes e ingresos pertenecientes a dicha Orden de Saint-Lazare, y al hacerlo trayendo y haciendo aparecer sus títulos, en virtud de los cuales poseen dichos comandantes y prioratos, y les quitan los frutos y los ingresos dependientes de dicha orden; por este hecho estre por dicho expositor, Gran Maestre de la Orden de Saint-Lazare, tomó comunicación de ellos y dijo a qué pertenecería; de lo contrario y de no hacerlo, verlos en orden en todos los costos, daños y, además, proceder como razón. Para hacer esto,visa ni pareatis ; a pesar del clamor y el haro, los estatutos de Norman y las cartas en contrario, de las cuales para esta mirada nos hemos alejado y partimos; porque es nuestro placer Dado en Fontainebleau, el veintinueve de mayo, año de gracia mil seiscientos nueve, y de nuestro reinado el vigésimo. Henry Por el Rey, en su consejo: De Loménie. Y sellado con un gran sello en una simple cola de cera amarilla. Registrado en los registros del Gran Consejo del Rey, de acuerdo con el orden de este último, colocado en la solicitud presentada por el imperante. En París, el cinco de junio de mil seiscientos nueve. Thially, con iniciales. DECLARACIÓN del Rey Luis XIV de abril de 1664 Confirmación de los privilegios de la Orden Fuente: Código de las órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 393 Louis, por la gracia de Dios, Rey de Francia y Navarra: a todos los presentes y futuros, hola. del Santo Padre Papa Pablo V, un toro expreso, para la nueva institución de otra Orden militar dedicada a la Santísima Virgen bajo el título de Nuestra Señora del Monte Carmelo; a la que se habría unido y unido a la de San Lázaro de Jerusalén, con poder para el Gran Maestro, los Comandantes, los Caballeros y los Oficiales, para tener los mismos comandantes, prioratos y otros beneficios de dicha Orden de San Lázaro, y disfrutar de las pensiones que se les otorgaría en todo tipo de beneficios consistoriales, a pesar de que estaban casados, de acuerdo con dicha burbuja que comienza con estas palabras:Romanus pontifex. Y como de igual manera deseamos dar a conocer el estado que hacemos de dichas Órdenes, y testificar, en todas las ocasiones, el celo que tenemos por la Religión, en calidad de Rey muy cristiano e hijo mayor de la Iglesia: también tener un devoción particular a la Santísima Virgen, a quien tomamos por patrona y protectora de nuestro reino, como lo es de las órdenes mencionadas: y queriendo imitar la piedad de Henri-le-Grand, nuestro más honrado Señor y abuelo, y Su afecto por fomentar un establecimiento tan sagrado, tan útil para la gloria de Dios y al servicio de este Estado. A estas causas, y por otras buenas consideraciones para que esto nos mueva, con nuestra gracia especial, pleno poder y autoridad real, hemos confirmado y confirmado con estos regalos firmados con nuestra mano, todos y cada uno de los derechos, bienes, Comandancias y privilegios otorgados a dichas Órdenes de San Lázaro de Jerusalén y de Nuestra Señora del Monte Carmelo: queremos y queremos las declaraciones de nuestro más honrado Señor y abuelo Henri-le-Grand, y las burbujas de Nuestro Santo Padre El Papa Pablo V, y otros, son ejecutados de acuerdo con su forma y contenido. Al hacerlo, que el Gran Maestro, los Comandantes, los Caballeros y los Oficiales de dichas Órdenes, disfruten plena y pacíficamente de todos los derechos, bienes, privilegios y exenciones contenidos en dichas declaraciones y burbujas; como también de todos los bienes y comandancias que les pertenecen, sin que puedan ser molestados o molestados por ninguna ocasión. Si damos un mandato a nuestros amigos y padres, las personas que poseen nuestro Gran Consejo, que estos regalos tengan que ser leídos, publicados y grabados; y de su contenido para disfrutar y usar dicho Gran Maestro, Comandantes, Caballeros y otros Oficiales de dichas Órdenes, completa y pacíficamente, sin dificultad, cesando y poniendo fin a todos los problemas e impedimentos a este contrario; para tal es nuestro gran placer: y para que pueda ser una cosa firme y estable para siempre, hemos puesto nuestro sello y puesto en estos regalos, a excepción de algo más nuestro derecho, y los demás en absoluto. Dado en París, en el mes de abril, año de gracia mil seiscientos sesenta y cuatro, y de nuestro reinado el veintiuno. Louis Por el rey: Phelypeaux. Visa Séguier, para servir como cartas de confirmación de privilegios otorgados al Gran Maestre y Caballeros de la Orden de Saint-Lazare. Y sellado con el gran sello de cera verde, en lagos de seda roja y verde. BULLE del 5 de junio de 1668 que confirma la unión y los privilegios de las Órdenes de Nuestra Señora del Monte Carmelo y San Lázaro de Jerusalén Fuente: Código de las Órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 396 Louis, Cardenal-Diácono del título de Sainte-Marie en Porticâ , llamado de Vendôme, Légat à latere de Notre Saint Père le Pape Clément IX, y de la Santa Sede Apostólica, etc., por el recuerdo perpetuo de la cosa. Los deberes de la legación apostólica que nos ha sido otorgada por una gracia especial de la Santa Sede, requieren que nos apliquemos con todas nuestras fuerzas a las cosas que creemos útiles para la república cristiana, y ventajosas para la propagación de la fe. y que derramamos generosamente nuestras gracias sobre los fieles que exponen generosamente sus vidas bajo los signos de la Cruz, para la preservación de esta misma república cristiana y para el servicio de los pobres y los enfermos. Nuestro amado en Jesucristo, Charles-Achille de Nérestang, Gran Maestre de las Órdenes Reales, Hospitalarios y Militares de Notre-Dame du Mont-Carmel y Saint-Lazare de Jerusalén, así como más allá de los mares, los Priores , Los comandantes y los otros Hermanos Caballeros de dichas Órdenes, nos hicieron representar que elInter assiduas , se estableció por primera vez en Francia por el rey Luis VII; que en tiempos posteriores, San Luis estimaba singularmente esta misma Orden, la confirmó y pretendía que sirviera y relevara a soldados lisiados, pobres caballeros, leprosos, para defender a los peregrinos y brindarles hospitalidad; y que finalmente esta Orden fue reformada, de acuerdo con los decretos del Concilio de Trento, por el Papa Pío V, de feliz memoria, de acuerdo con sus cartas en forma de burbuja, que comienzan, Sicuti bonus Agricola , fechadas en 7 de los calendarios de Febrero de 1567. Además, el Gran Maestro y los Caballeros mencionados anteriormente nos han representado que el Papa Pablo V, de memoria fresca, erigido e instituido por sus Cartas en forma de burbuja, que comienzan, Romanus Pontifex, dada en Roma, en Saint-Marc, el 16 de febrero de 1608, en la oración instantánea de Enrique IV, por el entonces rey muy cristiano de Francia y Navarra, que tenía una devoción muy particular a la Santísima Virgen Madre. de Dios, una Milicia u Orden Militar, bajo el título, la denominación y la regla de Notre-Dame du Mont-Carmel, a la que atribuyó y concedió varias gracias, privilegios e indultos singulares, a favor de personas nobles y de un nacimiento distinguido de la nación francesa que entraría en dicha orden, para la defensa y para la exaltación de la Iglesia, y la destrucción de las herejías; y para que dicha Milicia u Orden fuera preservada y apoyada por reglas especiales y estatutos adecuados, el mismo Papa Pablo V, a pedido del mismo Rey Enrique IV, hecho y otorgado por sus otras Cartas, que comienzan,Militantium Ordinum institutio, dado en Roma, en Saint-Pierre, el 26 de febrero del mismo año, ciertas reglas específicas para aquellos que serían recibidos en el futuro en esta Milicia; luego, el mencionado Rey Enrique, por ciertas razones, y tal vez por temor a que, dejando estas dos Órdenes para existir por separado, una envidiara a la otra, lo que podría generar dificultades entre ellas, unidas y unidas Para siempre, desde su autoridad real, tanto las Órdenes Militares de la Bienaventurada Virgen María del Monte Carmelo como San Lázaro de Jerusalén, por un acto y patente del pasado octubre de 1608, que se unió y unió a la Serenissima El Príncipe Luis XIV, actualmente Rey de Francia y Navarra, confirmado por sus cartas de patente para el mes de abril de 1664; Además, los mismos supplianos nos representaban como los Soberanos Pontífices, de su liberalidad y benignidad, habían otorgado y atribuido varios privilegios, gracias e indultos particulares, ya sea a la Orden de San Lázaro de Jerusalén, o a la de la Santísima Virgen Nuestra Señora del Monte Carmelo, ambas por los anteriores Burbujas de su institución, solo por quienes posteriormente las confirmaron; y que teniendo todas las razones para temer que con el transcurso del tiempo y la obsolescencia, estos mismos privilegios llegarían a disminuir y perecer, les gustaría revalidar y fortalecer con autoridad apostólica dichas instituciones, reglas, privilegios, indultos y prerrogativas, otorgadas y concedidas tanto a dichas Órdenes como a los Caballeros de los Hermanos Iceux, por las Burbujas anteriores: Por lo tanto, de acuerdo con los deberes impuestos por la legación apostólica, aprobando generosamente los deseos piadosos de las personas religiosas, y particularmente los de la ferviente devoción de nuestros Caballeros, y deseando apoyar las intenciones loables de los reyes Henry y Louis, y favoreciendo las gracias especiales del Gran Maestro y los demás Hermanos Caballeros; absolviendo y reteniendo para cada uno de ellos absuelto, a los efectos del presente, de todas las sentencias de excomunión, suspensión, prohibición y otras censuras y sanciones eclesiásticas, que podrían ser impuestas por la ley o por los hombres. 'se encuentra vinculado a él en alguna ocasión, y por cualquier causa; y condescendiente a su solicitud; a esto suficientemente autorizado por las cartas de la Santa Sede, que no estamos obligados a insertar aquí; habiendo considerado cuidadosamente todo lo que se ha dicho y expuesto a nosotros, y después de aprobar la institución loable y noble de las Órdenes anteriores, nosotros; de la autoridad apostólica que ejercemos en esta parte, por la presente aprueba y confirma la unión de las dos Órdenes mencionadas, hechas como se ha dicho, por la autoridad real, sus reglas, privilegios, posesiones, facultades, concesiones, exenciones , derechos, prerrogativas, preeminencia, gracias, favores, indultos, legales y honestos, que legítimamente les fueron otorgados, respectivamente o juntos, por las Burbujas mencionadas anteriormente y otros; los revalidamos y fortalecemos la autoridad apostólica inviolable: declarar que estos regalos deben ser para siempre válidos, firmes, efectivos, salir y obtener su pleno y completo efecto; y que todos los jueces y delegados ordinarios, incluso los auditores de las causas del palacio apostólico; y, finalmente, todos aquellos a quienes pertenece o pertenecerá o pueden pertenecer, estarán obligados a dar sus votos, a juzgar y definir plenamente en todas las cosas y en todos los asuntos de dichas órdenes, de acuerdo con el contenido del presente, y eso si sucede para que algunos vayan por el contrario, por cualquier autoridad, declaramos, a partir de ahora, todo lo que harán nulo y sin efecto; a pesar de todas las constituciones, ordenanzas, privilegios e indultos y cartas apostólicas, concedidas de cualquier forma, incluso confirmadas y renovadas, de las cuales, por estos presentes, nos hemos apartado especial y expresamente, en general y en particular, y de todos los demás letras que podrían ser, por el contrario, Dado en París, el cinco de junio, año de la encarnación de nuestro Señor 1668, y el primero del pontificado de Nuestro Santo Padre el Papa. Cardenal de Vendôme, Légat. C. De Lionne, Prototipo del Notario Apostólico. A. de Massac, Subdate. L. de la Foucherie, RS DECLARACIÓN del 24 de agosto de 1693 que ordena el uso de los ingresos de los bienes de las torpezas y la leprosaria, y que interpreta el edicto de marzo y la declaración del 15 de abril anterior, sobre la desunión de los bienes de la Orden de Nuestra Señora del Monte Carmelo y Saint-Lazare. Texto no disponible REGLAMENTO del 15 de junio de 1757 Fuente: Código de la caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 412 Las marcas de honor son la recompensa más noble que Su Majestad puede otorgar a aquellos que son susceptibles a su nacimiento, y que se hacen encomiables por los servicios que le prestan a ella y al Estado, en los diversos lugares donde ella juzga apropiado enviarlos; ella creía que debería, como los Reyes sus predecesores, apoyar las Órdenes de Caballería que establecieron, y de las cuales se declararon Jefes y Protectores, y que siempre consideraron como uno de los medios más seguros de Excitar esta emulación tan ventajosa para el Estado. Es en este punto de vista que Su Majestad quería dar un nuevo candelabro a las Órdenes de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, al nombrar el estado y la dignidad del Gran Maestro de estas Órdenes, quien se encuentra vacante por la muerte del difunto señor duque de Orleans, señor duque de Berri, hijo de Francia: su majestad no podía dar una idea más clara de la estima y el afecto que siente por dichas órdenes , como Sovereign Chef, Fundador y Protector de iceux, que al darles un augusto Chef; pero cree al mismo tiempo que debe tomar las medidas necesarias para que estas Órdenes puedan apoyarse mutuamente con esplendor, y explicar mediante una nueva regulación sus intenciones sobre el número de Caballeros que considera aconsejables que estén compuestos en el futuro, y sobre las cualidades de las personas que serán admitidas en él, para hacer que este premio sea aún más halagador para aquellos que serán decorados con él; como también para proporcionar la administración de todo lo que pueda estar relacionado con dichas órdenes, hasta que el duque de Berri tenga la edad suficiente para ir solo. Con este fin, Su Majestad ha ordenado lo siguiente: PRIMER ARTÍCULO Nadie puede ser recibido y admitido en el futuro por el Gran Maestre de las Órdenes de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, a menos que haya demostrado la religión católica y apostólica. y Roman, en la forma utilizada en dichas Órdenes, y la de cuatro grados de nobleza paterna solamente, el novicio entendió, fundado en un cierto e incontestable principio de nobleza, sin que sea capaz, bajo ningún título y pretexto, ni por ningún hacer que se le otorgue una exención de las pruebas mencionadas, así como de religión y nobleza, y que nadie pueda ser recibido en las órdenes antes mencionadas antes de haber satisfecho las pruebas mencionadas. II Para hacer que dichas Órdenes sean aún más recomendables, Su Majestad considera apropiado fijar a los Caballeros que serán admitidos en el futuro, al número de Cien, de acuerdo con lo prescrito por la patente del Rey Enrique IV, de 30 Noviembre de 1608, incluidos los eclesiásticos, que no pueden ocupar más de ocho lugares allí, y que estarán obligados a las mismas pruebas que los Caballeros laicos; La intención de Su Majestad es que el Gran Maestro no pueda aumentar el número de cien Caballeros, a quienes ella recomienda expresamente recibir allí, con preferencia a todas las demás consideraciones, las personas que serán o habrán sido empleada útilmente al servicio de Su Majestad en el interior del Reino, cerca de su persona, en tribunales extranjeros o en lugares y puestos de confianza, y quién tendrá las cualidades requeridas por el artículo 1 de este reglamento; derogando de manera similar todos los edictos, estatutos, reglamentos u otros títulos y usos de dichas órdenes, en lo que sería contrario a este artículo. Las familias de los Caballeros que morirán estarán obligadas a enviar al Secretario de dichas Órdenes, extractos o certificados de la muerte del Caballero fallecido, para ser mencionados en los registros de dichas Órdenes. III. Ninguna persona puede ser recibida de manera similar en dichas órdenes, hasta que se cumplan los treinta años; y si, por consideraciones particulares y en relación con la ventaja de la religión, y para el bien del servicio de Su Majestad, el Gran Maestre consideraba apropiado conferir estas Órdenes a unas pocas personas, la intención de Su Majestad es que no podrá hacerlo por debajo de la edad de veinticinco años, sin que se le otorgue la dispensa de este artículo, a pesar de todos los estatutos, reglamentos y usos de dichas órdenes en sentido contrario. IV. Su Majestad no tiene la intención, en el artículo anterior, de perjudicar a todos los que hasta la fecha han sido recibidos en dichas Órdenes, que continuarán, durante toda su vida, para disfrutar de los honores y prerrogativas adjuntas a los mismos, así como Comandancias, pensiones y ganancias de las cuales están en posesión. V. Su Majestad quiere que en el futuro ya no sea recibido en las Órdenes de los Caballeros de Gracia, los Comandantes Fundadores o los Siervos; su intención es que dichas órdenes estén compuestas únicamente por personas capaces de cumplir con el artículo 1 de estos presentes; revocando aún más cualquier concesión que los Grandes Maestros de dichas Órdenes hayan dado anteriormente, para llevar la Cruz, si las personas que obtuvieron este permiso no han recibido Caballeros, y por lo tanto los defiende llevar en el futuro la Cruz y la cinta de dichas Órdenes; ordenemos a los Grandes Oficiales de iceux, que sostengan sus manos allí exactamente. VI. Quiere y ordena a Su Majestad que las fundaciones hechas por unas pocas personas, para recibir Caballeros en dichas Órdenes, para las fundaciones que pertenecen a dichas Órdenes después de la muerte del Fundador, tengan su ejecución anterior; con respecto a las fundaciones hechas de manera similar al efecto de poder ser admitido y recibido Caballeros en dichas Órdenes, que deben pasar al hijo mayor y, en su defecto, al hijo mayor, al menor y, por lo tanto, sucesivamente a todos los hijos varones del Fundador , la intención de Su Majestad es que el Fundador, recibido Chevalier, disfrute, a lo largo de su vida, la Comandancia fundada por él, que continúe llevando la Cruz de dichas Órdenes, y que disfrute de los honores, prerrogativas, privilegios y distinciones quienes le son asignados; pero, después de su muerte,erde este reglamento y la edad prescrita por el artículo 3 del mismo; La intención de Su Majestad es, al reformar dichas Órdenes, reconocer y recompensar el mérito y el servicio, sin tener en cuenta todas las demás consideraciones particulares: Quiere que se haga la misma disposición con respecto a los fundamentos hechos de manera similar por algunos otras personas, a los efectos de ser recibidos Caballeros, siempre que dichas fundaciones pasen a perpetuidad a sus hijos y descendientes varones en línea directa; ordena que los Fundadores disfruten de su vida, como Caballeros Fundadores, de su Comandancia, pero después de su muerte, los fondos de dichas Comandancias volverán a la familia del Fundador en el estado en el que se encuentran, como propiedad del patrimonio, VII. Deseando renovar los viejos usos de dichas Órdenes, en relación con las funciones de los Grandes Oficiales, la intención de Su Majestad es que, como aquellos que actualmente están investidos con dichos lugares morirán, serán reemplazados en sus funciones por aquellos de los Caballeros a quienes El Gran Maestro considerará apropiado nombrar para este propósito, ya que no hay un cargo venal en dichas órdenes: el heraldo y los dos ujieres de dichas órdenes continuarán desempeñando las funciones que dependen de su lugar, su vida; pero, después de su muerte, quienes los sucedan disfrutarán de los privilegios atribuidos a dichas Órdenes, sin que se les exija que presenten pruebas que no sean las de Religión; y dijo que los heraldos y ujieres, presentes y futuros, solo pueden usar la medalla de la Orden, VIII Queriendo decidir sobre el derecho de paso y otros costos que pagarán cada uno de los Caballeros que en el futuro serán admitidos en dichas Órdenes, Su Majestad, según las regulaciones actuales, ha fijado el derecho de paso en la suma de mil libras, por se distribuirá entre ellos, de acuerdo con el uso observado hasta ahora, independientemente de los honorarios del genealogista, que no tendrá parte en el derecho de paso, y que será pagado por los Caballeros recibidos. IX. Quiere que Su Majestad que las pruebas de nobleza de aquellos que serán nombrados para dichas Órdenes, sean hechas por el Sieur de Clairambault, genealogista de sus Órdenes, que ella se compromete por este reglamento, sin que se le exija prestar ningún juramento nuevo; quien, después de haberlos firmado y certificado, los reportará al Gran Maestro, cuando él mismo administrará dichas Órdenes, y en presencia de los Oficiales y Caballeros a quienes desea nombrar; y hasta que el Gran Maestre se rija a sí mismo de dichas Órdenes, las pruebas de nobleza serán admitidas en la forma en que Su Majestad lo explicará en el presente reglamento; y más aún cuando se descubre que el genealogista de las Órdenes de Su Majestad realiza las mismas funciones en las de Nuestra Señora del Monte Carmelo y San Lázaro de Jerusalén; X. Los Caballeros llevarán en el cuello la Cruz de dichas Órdenes, unida a una cinta de color amaranto, y en las ceremonias, llevarán la Cruz así y de la forma en que se ha utilizado hasta ahora. XI Y dado que el duque de Berri no está en condiciones de administrar dichas órdenes por sí mismo, Su Majestad pensó que era necesario confiar la administración, administración y gobierno de los mismos a una persona cuyo celo por la persona de Su Majestad, el del duque de Berri, y de las órdenes mencionadas, también le son conocidos; y para este propósito, Su Majestad ha elegido a Sieur Louis Phélypeaux, Conde de Saint-Florentin, asesor en todos sus consejos, Ministro de Estado, Secretario de Estado y sus comandos, Comandante y Canciller de sus Órdenes, Canciller de la Reina, para tener la administración general de todo lo que pueda referirse a dichas Órdenes, así como para los bienes que le pertenecen, así como para todo lo relacionado con el ceremonial; como también, para presidir capítulos generales o asambleas especiales, y Consejo de dichas Órdenes; recibir de Su Majestad, el Duque de Berri, y en su presencia, el Juramento de los Caballeros, a quienes Su Majestad se reserva el derecho de nombrar hasta la mayoría del Duque de Berri, y en general, hacer y ordenar en nombre del Gran Maestro, todo lo que podía hacer y ordenar por sí mismo. Y dado que esta función honorable requiere una distinción externa de dichas Órdenes, la intención de Su Majestad es que dicho Sieur Comte de Saint-Florentin pueda llevar la Cruz sin necesidad de recibir ninguna; Su Majestad se ha comprometido y se compromete a cumplir con las regulaciones actuales mencionadas, dijo el Comisario de Saint-Florentin Sieur, para escuchar la evidencia de los Caballeros a quienes ella habrá designado, y para informarle al respecto antes de la recepción, como también para tomar posesión, por y en nombre del duque de Berri, XII Deseando regular la forma en que serán recibidos los Caballeros de dichas Órdenes, que habrán sido nombrados por Su Majestad, su intención es que estén en la presencia y en el departamento del Gran Maestro: y dijo el Conde de Saint-Florentin, que Su Majestad se ha comprometido para este propósito, recibirá su juramento por y en nombre del Gran Maestro, en presencia de los Grandes Oficiales y Caballeros que habrán sido llamados allí; y esto, hasta que el Gran Maestro tenga la edad suficiente para recibir por sí mismo el juramento de los Caballeros; y para conformarse con el antiguo ceremonial, o con lo que él considere oportuno presentar: Su Majestad quiere que las recepciones se realicen al final de la Misa que se celebrará en la sala o capilla de dicho Gran Maestro . XIII Su Majestad confirmando las Órdenes de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, en todos y cada uno de los derechos, privilegios, franquicias y exenciones que fueron asignados allí por los Papas, por los Reyes predecesores de Su Majestad, y por si mismo; y esto, de acuerdo con los toros de los Papas, edictos, declaraciones, juicios y reglamentos dictados por los Reyes sus predecesores, o por Su Majestad, a favor de las Órdenes. XIV La minoría de los caballeros que hasta ahora han sido admitidos y no recibidas, que no están en condiciones de hacer las pruebas prescritas por el artículo 1 st de estos regalos serán recibidos por la profesión en el que los pedidos, ni en llevar la cruz Con respecto a aquellos que han sido admitidos en una minoría para ser recibidos más tarde, la intención de Su Majestad es que no puedan ser admitidos hasta que hayan cumplido al menos los veinticinco años. , y al cumplir con ellos a estas regulaciones, sin que en el futuro se pueda recibir en dichas Órdenes, ningún Caballero en minoría. XV No obstante Su Majestad quiere que esos señores que se han planteado en la Real Academia Militar, y ella crea conveniente admitir el dijo que los pedidos, se pueden recibir en la satisfacción del artículo 1 stdel presente reglamento, aunque no eran de la edad prescrita por el artículo 3 de este, y que el número de cien Caballeros, a los que desea que dichas Órdenes se reduzcan en el futuro, se llene; su intención es que pueda ser excedido en favor de dichos señores solo a quienes ella considere aptos para admitir. Del mismo modo, quiere que aquellos de ellos que Su Majestad o el Gran Maestro considere apropiados recibir en dichas Órdenes, estén exentos del derecho de paso y de todos los demás derechos, cuando se reciban en dichas Órdenes: su intención es además , que hasta que tengan treinta años, solo pueden llevar la pequeña Cruz de dichas Órdenes con cuatro ramas, unido al ojal con una cinta del color del de dichas Órdenes; e incluso cuando hayan cumplido dicha edad de treinta años, no podrán usar la gran Cruz y el cordón de dichas Órdenes; sin haber obtenido el permiso del Gran Maestro. Órdenes y órdenes Su Majestad el Gran Maestro de dichas Órdenes, el mencionado Sieur de Saint-Florentin, los Grandes Oficiales y Caballeros, y todos los demás componentes o dependientes de dichas Órdenes, para mantener, observar y cumplir con estas regulaciones, que se registrarán en los registros de la Orden en un Capítulo General, que se ejecutará exactamente de acuerdo con su forma y contenido. Hecho y arrestado en Versalles, estando el Rey allí, el 15 de junio de 1757. Louis Por el rey: Phelypeaux. Leído y registrado en el registro capitular de dichas Órdenes, el lunes 20 de junio de mil setecientos cincuenta y siete, en el Capítulo celebrado en el viejo Louvre por orden del Rey en dicho día, por nosotros Claude Dorat de Chameulles, Caballero, Comandante, Registrador, Secretario General de dichas Órdenes . Dorat de Chameulles. REGLAMENTO del 31 de diciembre de 1778 que Monsieur, hermano del Rey, como Gran Maestro general, tanto espiritual como temporal, de las órdenes reales, militares y hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y San Lázaro de Jerusalén , deseos y órdenes que deben observarse, tanto en el número de Caballeros de los que estarán compuestos en el futuro, y en la edad y las cualidades que deben tener para ser admitidos allí, como en las marcas externas de decoración de dichas Ordenes Fuente : Código de las órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 432 Louis-Stanislas-Xavier de France, hermano del Rey, Gran Maestro general, tanto espiritual como temporal, de las órdenes reales, militares y hospitalarias de Notre-Dame du Mont-Carmel y Saint-Lazare de Jerusalén, Belén y Nazaret, tanto sobre y más allá de los mares; a nuestros hermanos los grandes oficiales, comandantes y caballeros de nuestras órdenes, hola. La Orden de San Lázaro, una de las instituciones más antiguas y distinguidas nacidas del coraje, el celo y la piedad de la nobleza francesa, siempre ha sido digna de su origen respetable y honrada con el favor de nuestros reyes. Henri IV se encargó de agregar a su lámpara de araña, al reunir a la Orden de Nuestra Señora del Mont-Carmel. El difunto Rey, nuestro abuelo, lo honró con su protección aún más particular, confiando la dignidad de Gran Maestro de esta Orden al segundo de sus nietos, y luego a nosotros, cuando nuestro Señor y hermano más honrado se encuentra destinado al trono. Autorizó varias regulaciones también útiles y honorables para dicha Orden, al retirar las pruebas necesarias para ser admitidas a ella, al limitar el número de Caballeros que la componen, Luchando por caminar sobre pasos tan respetables, y considerando que las ocupaciones piadosas a las que se dedicaron los dignos Caballeros que instituyeron esta Orden, se debieron a circunstancias que ya no existen; pero ese honor y virtud, que eran su alma, subsisten y distinguen particularmente a la nobleza francesa, pensamos que todo lo que pudiera contribuir a poner estas cualidades distintivas en una mayor actividad, volvió a entrar en las mentes de fundadores y en el objeto de la institución. Por lo tanto, creíamos que la profesión militar, ejercida con tanto celo por la nobleza francesa, dedicada a la defensa y la gloria de la patria, merecía disfrutar exclusivamente de las ventajas de esta Orden, y que les sería útil. combinar para que podrían ser, en los diferentes grados, una recompensa proporcional a los servicios, sin alterar los principios de igualdad que siempre deben ser la base de todas las instituciones de caballería. Estas razones nos determinaron, después de un examen profundo y reflexivo, a prescribir nuevas reglas que tienden hacia este objetivo; y la nobleza francesa, el objeto de este trabajo, debe considerarlo como una nueva prueba de nuestro afecto constante y particular. A estas causas, en virtud del poder que nos otorga nuestra dignidad como Gran Maestre de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, bajo el placer y el placer del Rey, nuestro más honrado Señor y hermano, hemos ordenado y ordenado lo siguiente: una recompensa acorde con los servicios, sin alterar los principios de igualdad que siempre deben ser la base de todas las instituciones de caballería. Estas razones nos determinaron, después de un examen profundo y reflexivo, a prescribir nuevas reglas que tienden hacia este objetivo; y la nobleza francesa, el objeto de este trabajo, debe considerarlo como una nueva prueba de nuestro afecto constante y particular. A estas causas, en virtud del poder que nos otorga nuestra dignidad como Gran Maestre de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, bajo el placer y el placer del Rey, nuestro más honrado Señor y hermano, hemos ordenado y ordenado lo siguiente: una recompensa acorde con los servicios, sin alterar los principios de igualdad que siempre deben ser la base de todas las instituciones de caballería. Estas razones nos determinaron, después de un examen profundo y reflexivo, a prescribir nuevas reglas que tienden hacia este objetivo; y la nobleza francesa, el objeto de este trabajo, debe considerarlo como una nueva prueba de nuestro afecto constante y particular. A estas causas, en virtud del poder que nos otorga nuestra dignidad como Gran Maestre de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, bajo el placer y el placer del Rey, nuestro más honrado Señor y hermano, hemos ordenado y ordenado lo siguiente: igualdad que siempre debe ser la base de todas las instituciones de caballería. Estas razones nos determinaron, después de un examen profundo y reflexivo, a prescribir nuevas reglas que tienden hacia este objetivo; y la nobleza francesa, el objeto de este trabajo, debe considerarlo como una nueva prueba de nuestro afecto constante y particular. A estas causas, en virtud del poder que nos otorga nuestra dignidad como Gran Maestre de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, bajo el placer y el placer del Rey, nuestro más honrado Señor y hermano, hemos ordenado y ordenado lo siguiente: igualdad que siempre debe ser la base de todas las instituciones de caballería. Estas razones nos determinaron, después de un examen profundo y reflexivo, a prescribir nuevas reglas que tienden hacia este objetivo; y la nobleza francesa, el objeto de este trabajo, debe considerarlo como una nueva prueba de nuestro afecto constante y particular. A estas causas, en virtud del poder que nos otorga nuestra dignidad como Gran Maestre de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, bajo el placer y el placer del Rey, nuestro más honrado Señor y hermano, hemos ordenado y ordenado lo siguiente: debemos considerarlo como una prueba más de nuestro afecto constante y especial. A estas causas, en virtud del poder que nos otorga nuestra dignidad como Gran Maestre de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, bajo el placer y el placer del Rey, nuestro más honrado Señor y hermano, hemos ordenado y ordenado lo siguiente: debemos considerarlo como una prueba más de nuestro afecto constante y especial. A estas causas, en virtud del poder que nos otorga nuestra dignidad como Gran Maestre de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y de San Lázaro de Jerusalén, bajo el placer y el placer del Rey, nuestro más honrado Señor y hermano, hemos ordenado y ordenado lo siguiente: PRIMER ARTÍCULO Las Órdenes Unidas de Nuestra Señora del Monte Carmelo y San Lázaro de Jerusalén seguirán compuestas por cien Caballeros profesos, incluidos los ocho Comandantes Eclesiásticos, que cien Caballeros serán elegidos para siempre entre los nobles de la nobleza más antigua del reino. II Nadie puede ser admitido a la profesión en dichas Órdenes, a menos que esté empleado al servicio del Rey al menos como segundo al mando de sus tropas, o alférez. Los caballeros que, en lugar de servir al Rey en sus tropas, lo sirvieron como ministros de Su Majestad en tribunales extranjeros, tendrán el mismo privilegio que si ellos mismos estuvieran sirviendo en el rango de coronel. Los comandantes eclesiásticos estarán sujetos a la prueba de su antigua nobleza y de que su padre ha cumplido veinte años o ha muerto en el servicio. III. Ninguna profesión puede hacerse en dichas Órdenes, excepto después de haber cumplido las condiciones establecidas en los artículos 3 y 4 del reglamento del 20 de marzo de 1773; es decir, después de haber cumplido los treinta años, completado, justificado por su religión católica, apostólica y romana, su nacimiento legítimo y ocho grados de nobleza paterna, sin incluir al receptor, sin Ennoblecimiento conocido, de conformidad con el artículo 4 de dicho Reglamento, cuyas disposiciones a este respecto siempre se aplicarán estrictamente, y contra las cuales, en cualquier caso, nunca se otorgarán exenciones. IV. Como consecuencia de las disposiciones anteriores, nuestras Órdenes mencionadas casi siempre estarán compuestas solo por caballeros, sirviendo al Rey en el ejército, desde el rango de segundo al mando hasta el servicio terrestre o la insignia. hasta los grados más altos; y pensamos que, igual que los Caballeros, y no como militares, importaba la subordinación, que es la base de su oficio, que la marca de la profesión que indicará en todos la misma nobleza, la misma virtud y las mismas obligaciones, indicadas también, por una diferencia significativa, la diferencia de las clases militares en las que se encontrarán dichos Caballeros; para que estas marcas fueran para ellos un nuevo motivo de emulación. En consecuencia, hemos dividido y dividido a los Caballeros de dichas Órdenes en dos clases, la primera de las cuales estará compuesta por todos los Caballeros con rango de coronel o capitán, y rangos más altos; y el segundo de todos los demás, desde el rango de segundo al mando o al mando, hasta el de coronel o capitán exclusivamente. Los Comandantes Eclesiásticos, aquellos que serán o habrán sido ministros del Rey en tribunales extranjeros, y los Grandes Oficiales de la Orden, siempre serán incluidos en la primera clase. V. La marca de nuestras Órdenes dichas será en el futuro una Cruz de Oro esmaltada, como lo es hoy, adornada con el lema que adoptamos, Atavis y Armis , inscrita en letras doradas alrededor de la efigie de Saint-Lazare, y suspendido del cuello por una cinta verde, el color antiguo de esta Orden, que queremos aportar en todos los puntos a su primera institución. La marca profesional será, para los Caballeros de la primera clase, una cruz bordada en el lado izquierdo del hábito, en lentejuelas de oro verde, rodeada de lentejuelas de oro, coronada en medio de una Cruz de Plata , con la figura de Saint-Lazare en oro en la rama de arriba, y la de la Santísima Virgen en la rama de abajo, y en el medio, esta leyenda en letras de oro, Atavis y Armis; y para los Caballeros de la segunda clase, la Cruz Verde, como la usan ahora, en medio de la cual se colocará la misma Cruz de Plata, decorada con las mismas figuras y la misma moneda: todo de acuerdo, por la forma y el tamaño, según el modelo que aprobamos, y que se depositará en los archivos de dichas Órdenes. VI. Como nunca será nuestra voluntad, pero la gracia del Rey, quien al elevar a un Caballero de segunda clase al rango de coronel o capitán, lo hará pasar a la primera clase, nuestra intención es que tan pronto como nosotros habrán determinado la lista de aquellos que, debido a su estado actual, compondrán la segunda clase de nuestras Órdenes, son fieles a llevar las marcas; y cuando uno de dichos Caballeros haya obtenido el rango de coronel, o una de las dignidades que forman parte de la primera clase, lo notificará al Canciller de dichas Órdenes, quien, después de habernos informado y haber tomado nuestras órdenes, enviaremos sin demora a este Caballero las marcas de esta clase y nuestro permiso para usarlas. VII. Como la división que hacemos de los Caballeros de nuestras Órdenes en dos clases, solo es relativa a sus filas militares, y que no pretendemos que de ninguna manera altere la igualdad que se establece entre ellos. la dignidad y su estado de caballero; En todas las ceremonias de nuestras Órdenes, los Caballeros de las dos clases caminarán sin distinción a su rango de Caballero, y de acuerdo con la fecha de su recepción. VIII Tan pronto como lo permitan los ingresos de nuestras Órdenes, se realizará una nueva distribución de Comandos, para involucrar a la mayor cantidad posible de Caballeros, en los bienes de la Orden, y esto, en proporción a sus diferentes grados IX. Los Caballeros de nuestras Órdenes mencionadas, que vienen a abandonar el servicio, dejarán de reclamar una Comandancia, si no la tienen, o si la tienen, para obtener una mejor; y en ningún caso podrán recibir ninguna gracia nueva en la Orden. X. Nuestro apego a los principios del estado interesante al que se dedicarán nuestras órdenes en el futuro nos obliga a evitar un caso que sin duda nunca sucederá. Pero si, en contra de todas las apariencias, fuera posible que un Caballero, después de su profesión en nuestras Órdenes mencionadas, mereciera ser quebrantado, y por esta razón fuera de servicio, será despojado de las Comandancias con las que habría sido provisto, no será convocado a cualquier capítulo o ceremonia, ya que ya no forma parte de nuestras Órdenes. XI Además, los antiguos estatutos y reglamentos se mantendrán y se observarán en todos los puntos en los que no fue derogado por el presente reglamento; reservándonos, en virtud de la autoridad atribuida a nuestra calidad de Gran Maestro, para hacer, con la aprobación del Rey, nuestro muy honrado Señor y hermano, todos los cambios que encontraremos adecuados para el beneficio de nuestras Ordenes , y por el bien del servicio. Si le damos un mandato a nuestros Hermanos, los Grandes Oficiales, Comandantes y Caballeros de nuestras Órdenes, para que cumplan y observen las regulaciones actuales, y para tomar las manos, cada uno en la ley, para su ejecución. En fe de lo cual hemos firmado estos regalos con nuestra mano, estos están firmados por nuestro Hermano Caballero-Comandante, Secretario General de dichas Órdenes. Dado en Versalles, el trigésimo primer día de diciembre de 1778. Louis-Stanislas-Xavier. Dorat de Chameulles. REGLAMENTO del 21 de enero de 1779 a favor de los Estudiantes de la Real Escuela Militar Fuente: Código de las órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 440 Por el rey Su Majestad había representado las regulaciones que otorgaban a jóvenes caballeros, estudiantes de la Real Escuela Militar, la ventaja de ser recibidos como novicios en las Órdenes Militares y Hospitalarias de Notre-Dame du Mont-Carmel y Saint- Lázaro de Jerusalén, ella juzgó que una gracia concedida indiscriminadamente a todos los alumnos solo podía perder su valor, y que una admisión tan honorable debería ser la recompensa ofrecida a la emulación de jóvenes caballeros que, hijos del Estado por su educación, habría dado las esperanzas más fundadas para convertirse en sujetos distinguidos, y quién sería considerado el más digno de obtener una decoración que será la prueba de su capacidad y sus primeros éxitos: en consecuencia, y de Señor opinion,Gran Maestre de las Órdenes de Nuestra Señora del Monte Carmelo y San Lázaro de Jerusalén, Su Majestad ha resuelto lo siguiente: PRIMER ARTÍCULO La Orden de Notre-Dame du Mont-Carmel, que es una de las reunidas bajo la misma Gran Maîtrise, estará destinada en el futuro solo a estudiantes de la Real Escuela Militar, que serán considerados dignos de ser admitidos en este Orden. II Será presentado cada año al Gran Maestro por el Secretario de Estado que tiene el Departamento de Guerra, un Estado de seis estudiantes de la Real Escuela Militar, quienes, por sus modales, su progreso y sus felices disposiciones, serán juzgados, por el Inspector General, el más digno de ser admitido en la Orden de Nuestra Señora del Mont-Carmel; y tres de ellos, a elección del Gran Maestro, serán recibidos Caballeros de la Orden. III. La marca distintiva de la Orden de Notre-Dame du Mont-Carmel será usada por los estudiantes de la Real Escuela Militar que serán honrados, ya que el Gran Maestro prescribirá por un reglamento especial que emana de su autoridad. IV. Todos los estudiantes de la Real Escuela Militar que hayan recibido Caballeros de la Orden de Notre-Dame du Mont-Carmel disfrutarán, de los fondos de la Orden, de una pensión anual de cien libras, independientemente de la de doscientas libras que se les otorgarán con los ingresos de la Royal Military School. Mantendrán su pensión de cien libras mientras estén en servicio; e incluso fuera de servicio, pero solo en el caso de que las heridas recibidas en la guerra, y debidamente señaladas, los hubieran obligado a retirarse. V. Cuando un alumno de la Real Escuela Militar, Chevalier de l'Ordre de Notre-Dame du Mont-Carmel, se distinguió en la guerra por una acción brillante que, al unir los éxitos debido al valor y inteligencia, habrá proporcionado alguna ventaja importante; el Gran Maestre, a instancia del general del ejército y del Secretario de Estado para la guerra, reservándose sin embargo el derecho de juzgar el mérito de la acción, lo recibirá de inmediato y sin otra prueba, Caballero de la Orden de Saint-Lazare; y la reunión de las Cruces de las dos Órdenes, que puede tener lugar solo en este caso único, ofrecerá una prueba honorable del servicio que ha prestado al Estado. Hecho en Versalles, el 21 de enero de 1779. Louis Príncipe de Montbarrey. REGLAMENTO del 21 de enero de 1779 que Monsieur, hermano del Rey, como Gran Maestro General, tanto espiritual como temporal, de las Órdenes Reales, Militares y Hospitalarias de Nuestra Señora del Monte Carmelo y San Lázaro de Jerusalén , deseos y órdenes que deben observarse en la admisión de los Estudiantes de la Escuela Militar Fuente: Código de las órdenes de caballería del reino, dedicado al Rey - 1819 - Página 443 Louis-Stanislas-Xavier de France, hermano del Rey, Gran Maestro General, tanto espiritual como temporal, de la Real Orden Militar y Hospitalaria de Notre-Dame du Mont-Carmel y Saint-Lazare de Jerusalén, Belén y Nazaret , tanto aquí como a través de los mares; a nuestros hermanos los grandes oficiales, comandantes y caballeros de nuestras órdenes; Hola. El deseo de que tengamos que contribuir, tanto como esté en nuestro poder, por el bien del Estado, y ver que las Órdenes de las que somos Gran Maestro se conviertan en un objeto de emulación para todos aquellos que sirven al Rey en su Las tropas nos llevaron a considerar, con particular atención, la interesante escuela en la que el Rey cría a los hijos de aquellos que han dedicado sus días o han perdido la vida a su servicio. Las regulaciones anteriores, que les otorgaron, por el precio de su buena conducta, la ventaja de ser recibidos novicios en nuestras Órdenes mencionadas, no les dieron un estado preciso. Su decoración casi similar a la de los Oficiales de nuestras Órdenes, que no pueden asimilarse a ellos, los confundió con ellos, y la multiplicidad de esta distinción, que disminuyó su brillo, hizo imposible ejercer una liberalidad que no podría ser colocada de una manera más útil y honorable que la de los caballeros, a quienes debemos considerar como los hijos del Estado. Hemos expuesto estos motivos diferentes al Rey, nuestro Señor y hermano más honrado. La protección con la que honra a la nobleza de su reino, lo instó a dar el sello de su aprobación, a los medios que le hemos propuesto para remediar, por un lado, los inconvenientes anteriores, y procurar, por el otro , los nuevos beneficios que teníamos en mente. El acto caritativo que los acompañará no es solo el efecto de nuestra generosidad; toda la Orden nos pidió que contribuyéramos a un costo común, y se apresuró a pagar lo que inspiró honor, religión y apego al Estado. PRIMER ARTÍCULO La Orden de Notre-Dame du Mont-Carmel, parte de la cual somos Gran Maestro, en adelante se dedicará únicamente a los estudiantes de la Real Escuela Militar, a quienes consideraremos admitir; y, después de su nombramiento, cuando se haya realizado la verificación de su prueba, así como la información de sus vidas y modales, serán recibidos Caballeros de la Orden, en la forma que prescribiremos. II La marca de esta Orden consistirá en la pequeña Cruz, similar en forma y tamaño, a la que se ha utilizado hasta ahora: en un lado, se colocará la efigie de la Santísima Virgen y un trofeo decorado con tres flores de lirio; Por otro lado, esta Cruz será suspendida del ojal del abrigo por una cinta carmesí. III. Cada uno de los Caballeros que admitimos en dicha Orden deberá demostrar cuatro grados de nobleza paterna; y admitiremos para esto la evidencia provista para su admisión a la Escuela Militar, que sin embargo estará representada ante los Comisionados que designaremos para este propósito. IV. Elegiremos todos los años, entre los temas más distinguidos que se encontrarán en el caso de abandonar la Escuela Militar para ingresar al servicio, y cuya lista se nos presentará en la forma que le guste al Rey determinar, tres días entre ellos llamaremos Caballeros de la Orden de Nuestra Señora del Mont-Carmel. V. Cada uno de estos tres Caballeros recibirá, desde el primero de enero del año que sigue a su recepción, una pensión anual de cien libras, que se le pagará del tesoro de la Orden, y que mantendrá todo el tiempo que él permanecerá en servicio, a menos que las heridas recibidas en la guerra y debidamente señaladas lo hayan obligado a retirarse. VI. Si uno de estos nuevos Caballeros de la Orden de Notre-Dame du Mont-Carmel tiene la suerte de hacer de la guerra una acción de coraje e inteligencia que tiene una gran brillantez y grandes ventajas, puede presentarse a nosotros con la certificación del general del ejército y el ministro de guerra; y después de haber tenido en cuenta esta acción y su importancia, si la juzgamos lo suficientemente considerable, lo nombraremos de inmediato y sin más pruebas, Chevalier de Saint-Lazare; y la reunión de las dos Cruces, que tendrá lugar solo en este caso, será un testimonio eterno de su gloria: derogando para este caso solo el artículo 3 del reglamento del 31 de diciembre de 1778. VII. Además, no tenemos la intención de cambiar nada en el estado de los estudiantes de la Escuela Militar que hasta ahora han sido recibidos como novicios en nuestras Órdenes: continuarán teniendo las marcas como en el pasado, pero no pueden , debido a su gran número, participa en las ventajas que otorgamos a los nuevos, y que nuestra sabiduría nos obligó a combinar con nuestros medios. Si le damos un mandato a nuestros Hermanos, los Grandes Oficiales, Comandantes y Caballeros de nuestras Órdenes, para que cumplan y observen las regulaciones actuales, y para tomar las manos, cada uno en la ley, para su ejecución. En fe de lo cual hemos firmado estos regalos con nuestra mano; icelles contra-firmado por nuestro Hermano Caballero Comandante, Secretario General de dichas Órdenes. Dado en Versalles, el día veintiuno de enero de 1779. Louis-Stanislas-Xavier. Dorat de Chameulles. |
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